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La Récréation

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Lectures

Un livre qui fait du bien : Les réseaux sociaux m’ont sauvée

19 décembre 2015 by Genevieve 23 Comments

J’ai découvert Julie Philippon alors que je faisais mon entrée dans la blogosphère, elle est venue me saluer et je trouvais que son nom faisait big, il me disait quelque chose… Je l’ai googlé et j’ai découvert qu’elle écrivait sur Yoopa.ca, c’était une blogueuse que je lisais lorsqu’elle défilait sur mon fils d’actualité, c’était pour cette raison que son nom m’était familier. Nous sommes devenues de bonne amies et j’ai commencé à la lire de plus en plus sur son blogue et sur les différents médias pour lesquels elle écrit.

 

Julie, c’est une belle humaine, le genre d’humaine qui fait du bien tout le temps10369737_10154220923930005_933466889529014507_n. Je savais qu’elle avait passé au travers d’une belle tonne d’épreuves depuis qu’elle est devenue une maman… Mais je ne savais pas à quel point. Il faut dire qu’elle a des centaines de billets de blogues sur Mamanbooh et que je ne pouvais pas aller tout lire depuis ses débuts, depuis qu’elle avait commencé à écrire sur le web…

 

Puis au printemps passé, j’étais si excitée pour elle. Julie lançait son premier livre «Les réseaux sociaux m’ont sauvée»… J’ai été une mauvaise amie, j’étais dans le jus comme ça n’avait pas de bon sens, je n’ai pas pu assister à son lancement et toutes les copies de ma librairie avaient été vendues, je l’ai donc acheté cet automne et j’ai plongé dedans… Le format parfait pour une petite mère comme moi qui n’a pas tant de temps que ça pour lire… Trois petites soirées dans mon lit avec un thé pour découvrir à quel point mon amie est encore plus extraordinaire que je le croyais !

 

Parfois, on ignore tout du passé des gens, on les voit briller, on pense que tout le parcours a été facile surtout lorsque physiquement on brille autant que cette femme peut briller. Julie, elle ne se plaint pas, elle fonce, Julie elle fonce, elle explique, elle raconte pour sensibiliser les gens aux difficultés que la vie nous envoie. Julie elle ne fait pas pitié dans la vie, elle prône l’empathie envers l’autre, le non-jugement, le rassemblement, la compréhension. C’est le genre d’auteure qui donne envie de se retrousser les manches et d’être fière de soi.

 

Je trouve que contrairement à ce que le titre peut laisser croire, il n’est pas tant 12386636_10156247340970005_515754966_nquestion des réseaux sociaux dans son livre mais plutôt de l’importance de se créer un réseau en général à travers les épreuves… En la lisant, j’avais l’impression que Julie m’enveloppait de son histoire, qu’elle voulait nous raconter sa réalité en restant authentique et c’est ce que j’ai le plus aimé, j’avais l’impression d’être avec elle devant un café, ça respirait le Philippon dans chaque mot, dans chaque virgule et je crois que tout le monde doit connaître Julie Philippon pour tout ce qu’elle est.

 

Mon amie, Julie, je suis fière de ce que tu as accompli à travers tout le brouhaha que la vie t’apporte, tu es toi et c’est magnifique à lire… Je t’adore !

 

Comme j’ai envie que tu la découvres et que tout le monde connaisse l’existence de ce nouveau livre pour avoir un livre à lire dans les vacances de Noël, j’ai pensé faire un tirage en collaboration avec Julie Philippon.

Pour participer :

1-Partagez ce billet de blogue sur vos réseaux sociaux

2-Exclusif aux abonnés de Julie Philippon et Tatouée Maman 

3-Vous devez me dire où vous voudriez lire ce livre

ex: Avec une doudou sur le bord d’un feu au chalet

ou

En déjeunant avec les enfants qui courent partout !

Tirage ce lundi matin

Vous pouvez vous faire plaisir ou faire plaisir à quelqu’un et le trouver format papier ou en numérique juste ici :                                               http://www.leslibraires.ca/livres/reseaux-sociaux-m-ont-sauvee-les-julie-philippon-9782895625827.html

(il est également disponible en librairies bien sur)

Bonne chance, tirage ce lundi matin !

Filed Under: Lectures, Tatouée Maman

Un nouveau classique chez-nous : Quand le Père-Noël était petit…

3 décembre 2015 by Genevieve Leave a Comment

Souvent, les histoires de Noël se ressemblent toutes un peu. C’est normal, la légende12071632_10156197631410005_1286070238_n est si grande ! Mais cette semaine, mon coeur de mère a littéralement fondu devant «Quand le Père-Noël était petit» de Linda Bailey et Geneviève Godbout, une autre merveille des éditions Scholastic.

Comme le titre le révèle, l’histoire débute lorsque le petit Noël était dans son berceau.

 

Au fil des pages, on découvre à quel point ses goûts se sont raffinés rapidement pour sa passion. Son amour pour le rouge, les cheminées et le froid du frigo quand il fait trop chaud l’été. Le plaisir qu’il avait à remballer les cadeaux qu’il recevait pour le redonner dès sa tendre enfance, tout était destiné pour qu’il devienne notre Père-Noël !

 

12325452_10156200826895005_595997772_nJ’aime les illustrations au look vintage qui viennent appuyer l’image dans notre tête de l’époque où le Père-No est arrivé dans nos maisons et qui me rappellent les livres et les casse-tête que ma grand-maman avait gardés dans ses boites quand j’étais petite. Ce n’est pas le style de la page couverture mais bien le titre qui m’a accroché, j’avais envie d’en savoir plus ! Dès que l’on ouvre les pages, on sent tout l’amour de l’auteure et de l’illustratrice.

 

Ce livre m’a réchauffé le coeur et a attendri celui de mes enfants, je suis tellement 12335904_10156197631525005_1302516506_nheureuse de l’avoir découvert.  Je sais que ce livre nous suivra sur plusieurs années et qu’il deviendra un classique de notre bibliothèque du temps des fêtes.

Il s’agit d’une nouveauté et je crois qu’actuellement vous pourrez le trouver dans la plupart des librairies du Québec…

 

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Filed Under: Lectures, Tatouée Maman

Lecture d’Halloween : Même les monstres se font couper les cheveux !

16 octobre 2015 by Genevieve Leave a Comment

Mes enfants adorent les livres de monstres, j’en raconte depuis qu’ils sont petits pour démystifier la patente et qu’ils deviennent chummy-IMG_9766chummy avec eux plutôt que de les craindre… Le préféré de Rémi depuis 2 semaines, c’est  Même les monstres se font couper les cheveux de Matthew McElligott de Scholastic… C’est l’histoire d’un petit garçon fils d’un barbier qui, une fois la nuit tombée ouvre le salon de coiffure de son papa pour couper les cheveux des monstres de sa ville. La première fois que je l’ai lu, j’ai fait un peu le saut quand j’ai vu que le petit garçon se sauvait par la fenêtre la nuit avec son ami Vlad la chauve-souris. Après coup, ça m’a permis d’ouvrir la porte aux consignes de sécurité du genre : «Oh mon Dieu ! Les gars est-ce que c’est prudent de sortir par la fenêtre ?!?!», «Est-ce qu’on sort la nuit sans sa maman ou son papa ?!?!?!»… Les gars me regardaient avec des gros «NONNNNN ! Il n’est vraiment pas prudent maman le petit garçon !», Rémi de 3 ans m’a aussi dit : «Maman, tu sais c’est juste des histoires, les enfants ne sortent pas de la fenêtre, on le sait que c’est beaucoup trop dangereux». Des fois des petits inconforts ça ouvre de belles discussions très matures !

 

Après cette mise au point, nous avons pu poursuivre notre lecture…

 

Cette nuit-là, la salle d’attente est bondée et c’est avec beaucoup d’humour que le petit-coiffeur nous explique les rudiments de la coiffure-monstrueuse, il nous montre toutes les possibilités de coupes possibles selon le type de client qui entre dans son salon. Il faut dire qu’il est seulement disponible une fois par mois, il a donc beaucoup de pain sur la planche… Jusqu’à la nuit où un humain frappe à la porte ? Ce n’est vraiment pas habituel ! Vous devrez lire le livre pour découvrir qui est ce mystérieux client…

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Même après 15 lectures, les gars rient encore aux mêmes passages et trouvent la coupe de cheveux du squelette vraiment rigolote ! L’auteur a vraiment réussi à nous plonger dans l’imaginaire des monstres, même moi je suis certaine maintenant qu’après le coucher du soleil les barbiers sont très occupés avec des amis plutôt surprenants !

 

C’est un livre à  lire avec les tout-petits et les enfants d’âge scolaire un soir de pleine lune parce que saviez-vous que c’est ce soir-là que notre nouvel ami doit se coucher tôt pour être en forme pour sa nuit de travail ? La prochaine pleine lune selon espacepourlavie est le 27 octobre (le soir de la fête de mon Réminou !!!)… et juste avant L’Halloween en plus !

Merci Mamie Rouge de toujours acheter des livres au lieu des friandises, la maman et les enfants sont toujours très heureux !

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Un livre sur les familles d’accueil/l’adoption : Y’ÉTAIT TEMPS ! #collabovelvetmoustache

25 mai 2015 by Genevieve 1 Comment


Il y a des choses qui sont plus difficiles à expliquer à un enfant. Des choses difficiles à comprendre pour eux. Depuis toujours, quand ça m’arrive je me réfère à la collection Carré Blanc des éditions 400 coups. Je ne sais pas pourquoi mais je sais que peu 11358706_10155531362455005_1060190641_nimporte le sujet, ils ont presque toujours le livre pour mettre des images et des mots sur ma pensée. C’est notre force créatrice au Québec de se donner le droit de toucher à tout pour aider les enfants, de les informer de tout ce qui nous entoure pour répondre à toutes les questions qui trottent dans leur petit coco d’amour. 

Cette fois-ci, l’auteure Julie Pearson raconte la vie du petit Elliot, un petit lapin magnifiquement illustré par Manon Gauthier. Elliot est un petit garçon pris en charge par un intervenant, Thomas, pour lui trouver une famille d’accueil parce que ses parents ne se sentent pas outillés pour s’occuper de lui. Il est placé dans une famille où la vie est douce et où les parents travaillent fort pour pouvoir accueillir mais après quelques temps il doit retourner à la maison. Le cycle se répète et Eliott est encore une fois retiré de son milieu. 

J’aime l’angle qu’utilise Julie pour raconter cet univers aux enfants. Elle est précise tout en étant très floue, elle ne met pas l’emphase sur un type de parents en particulier. Nous avons tous l’image qu’on nous véhicule à la télévision de la famille épouvantable et de la DPJ qui débarque pour sauver l’enfant de son milieu. Oui, ça arrive beaucoup trop souvent dans notre société. Parfois c’est l’inverse qui se produit, c’est le parent qui manque de ressources face au comportement de son enfant et qui doit aller chercher de l’aide. Ce n’est pas quelque chose de facile de dire «Je suis à bout, c’est trop pour moi, j’ai besoin d’aide». Je connais des mamans extraordinaires, des mamans bien meilleures que moi qui, à un moment donné, ont dû demander un répit, crier à l’aide face à un enfant violent ou avec des défis particuliers. J’aime le fait que Julie nous raconte la vie de l’enfant au lieu de mettre des jugements sur le dos du parent.  Les phrases se glissent tellement mieux dans les oreilles de mes garçons. 

Thomas, l’intervenant, se rend compte que c’est encore difficile au retour d’Elliot dans sa vraie famille et lui explique «…qu’il lui cherchait une nouvelle famille pour toujours.». C’est une magnifique histoire qui se termine bien puisque Thomas lui trouve une belle famille qui le comprend, qui le rassure, qui pourra l’aider à grandir et qui officiellement l’adoptera en lui disant pour le rassurer : « Tu fais maintenant partie de note famille pour toujours.».

11304365_10155531362845005_1684832422_nC’est une histoire si touchante, nous connaissons tous une personne qui a traversé ce genre d’obstacle dans la vie. Comme je dis souvent, une personne : Qui a traversé l’océan avec un kayak troué pis un sandwich au jambon. Quelqu’un qui a vécu des transitions difficiles, qui a travaillé fort pour s’en sortir ou qui ne s’en est malheureusement pas sorti comme il l’aurait voulu. Elliot c’est ce genre d’histoire, le genre qui fait du bien mais qui squeeze un peu le coeur en même temps. 

On peut aussi le faire découvrir à des parents qui baignent dans ce monde qu’est l’adoption ou les familles d’accueil pour donner un petit coup de main. Mais on peut simplement l’utiliser si nous avons besoin de faire découvrir le monde à notre enfant. De lui faire voir les différentes situations de la vie. L’ouverture sur le monde c’est un beau cadeau à faire pour éviter les préjugés et faire grandir nos petits dans la tolérance. C’est le type de valeurs que je veux laisser à mon enfant, que tout le monde a un parcours différent qu’il faut essayer de comprendre au lieu de poser une étiquette sur l’autre… J’aime cette façon de voir la vie ! 

Puis, un jour un Elliot, rencontre la belle Anabelle Soucy-Côté (le blogue Les p’tits mots-dits) qui pense à donner vie au personnage pour qu’il puisse être serré dans les bras d’un enfant… Elle crée le lien entre Les 400 coups et l’entreprise Velvet Moustache pour amasser des sous pour le Centre jeunesse Dominique Savio de Montréal. Son objectif : faire une levée de fonds pour que les enfants puissent se sentir chez-eux dans un univers plus réconfortant, le centre manque clairement de financement actuellement, c’est si triste ! Je vous laisse ici le lien vers le site des P’tits mots-dits, vous pourrez savoir comment vous procurer un Elliot…

C’est comme tellement significatif adopter un Elliot je trouve !

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La fée des poils : C’est malade !

27 janvier 2015 by Genevieve 13 Comments

LE TITRE, LE TITRE !!! C’est sur que si tu mets le mot « poil » ou pet ou caca, j’ai quatre ans pis je me perds… Je ris jusqu’à ce que je ne respire 10952782_10155082079695005_1824182553_nplus et quand je commence à le lire aux enfants, on a les mêmes gènes, alors tout le monde est crampé ! Vous me trouvez nouille ? Vous avez raison mais j’adore les auteurs qui osent faire rire les enfants avec ce type d’humour !

ATTENTION, je suis ce genre de mère là, mais sachez que ça doit être de bon goût, que ce soit bien fait, que l’histoire soit rigolote mais ingénieuse. C’est vraiment le cas avec La Fée des poils. C’est l’histoire d’une petite cocotte qui perd une dent et qui croit que grâce au sous que la fée des dents mettra sous son oreiller elle pourra presque acheter tout ce qu’elle désire. Son frère Alexis, un peu désillusionné, décide de lui jouer un tour en lui inventant le personnage de la Fée des poils. C’est logique non ? Quand tu perds un poil, tu le mets dans un bol sur ta table de chevet et elle donne 5 cents contre 10 poils ! Belle façon de devenir riche ! Tout au long de l’histoire, la petite Gabrielle cherche des solutions créatives pour ramasser plus de poils parce qu’avec une maman freak de la balayeuse c’est un peu plus difficile ….
10904269_10155082090775005_2076152002_nLes illustrations captent vraiment l’oeil de mes deux enfants (3 et 6 ans) et avouons-le, des illustrations de poils, ça aurait pu être vraiment dégueu… Mais non! même les poils sont cutes chose ! J’aime le détail des illustrations d’Anne-Marie Bourgeois. Maintenant, lorsque je croise ses livres, je sais que c’est elle. Sa façon de créer des univers farfelus à travers le concret de la vraie vie m’enchante autant que mes enfants.

L’auteure Danielle Verville, c’est aussi Madame Unetelle, chroniqueuse dans le coup de pouce. Une femme inspirante et géniale. J’aime ses mots, j’aime sa plume ! Son petit bijou vient des Éditions de la Smala, une maison d’édition vraiment à découvrir. L’idée est brillante, l’idée est parfaite, je l’avoue, j’étais comme jalouse de ne pas l’avoir inventée. D’ailleurs,  j’essaie depuis des semaines de créer une poudre magique pou

10944863_10155082104825005_98916064_nr faire disparaître Danielle une trentaine d’année au Mexique (un coin chaud quand même) pour pouvoir aller dans les librairies tirer un trait noir sur son nom au-dessus de la page couverture pour le remplacer par le mien ! La fée des poils de Geneviève Jetté… Me semble que ça serait hot :P. Mais non, j’aime beaucoup trop Danielle Verville et je sais que dans les prochaines années elle nous créera une belle lignée de livres extraordinaires ! Je vais la garder avec nous au frette pour qu’elle puisse mettre d’autres mots dans l’imaginaire de mes enfants.

*Concours pour gagner un exemplaire de La fée des poils*
Rendez-vous sur la page Facebook www.facebook.com/tatoueemaman (cliquez sur le lien)
1-Vous devez partager ce billet de blogue sur les réseaux sociaux
2-Me dire ce qui vous attire de ce livre et à qui vous aimeriez l’offrir
Tirage samedi le 31 janvier 2015

Pour trouver ce livre cliquez sur l’image ci-dessous :
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Psst ! J’en ai apporté 3 chez Miss Maman de St-Jérôme

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