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La Récréation

Pour une vie de famille colorée

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À fleur de peau

Mes enfants ont des bas pas pareils pis on est heureux quand même !

6 mars 2017 by Genevieve Leave a Comment

 

Salut, j’ai le goût de commencer en affirmant haut et fort : Je suis une bonne mère et ce, même si mes enfants n’ont jamais des bas pareils, pis tu veux savoir la vérité ? Je m’en sacre-euh ! Mes enfants mangent trois fois par jour, ils sont heureux, ils ne manquent pas de rien, on se colle, on se fait des bisous et des câlins à la tonne MAIS je n’ai AUCUN talent pour le jumelage de bas ! Voilà, c’est dit, tu me juges ? Oups…

J’ai essayé un paquet de techniques, sérieux, j’ai pensé que j’y arriverais ! J’ai essayé de tout jeter les bas et d’en acheter d’une seule couleur par humain habitant dans ma maison, mais sérieux, avec le temps, on en reçoit en cadeaux à Noël, on en reperd, on a un crush pour une belle paire cute pas chère, puis une autre, puis une autre en se disant que cette fois-ci sera la bonne puis, deux semaines plus tard, ben ça revient. Il y a quelques semaines, j’ai profité d’un rabais en me disant que cette fois-ci serait la bonne, au moment où j’écris ces mots, j’ai une chaussette gauche avec des renards et la droite avec un style broderie ben ben cute et je me dis : Bon ben too bad !

En fait, j’ai ti-le-droit de ne pas aimer ça avoir juste des bas noirs et d’assumer d’avoir des bas pas pareils ? Pis c’est qui qui a décidé que mes pieds devaient être chaussés de la même façon ? C’est écrit où ça ? Est-ce que c’est vraiment nécessaire de me le renoter ? Est-ce que ça change vraiment l’existence des gens si mes enfants ont une chaussette orange et une verte ? Est-ce que c’est un manque de respect ? Est-ce qu’on peut s’entendre sur le fait que y’a des bombes qui sautent dans le monde et que ça mérite vraiment plus d’attention que mon manque de structure organisationnelle du lavage de bas.

Un jour, à force de nous le faire remarquer tout le temps par les gens qui nous entourent dans tous les partys de famille, dans toutes les rencontres, je me suis mise à me sentir moins bonne, comme si j’avais fait quelque chose de mal. Ça c’était dans le temps où je n’avais pas super confiance en mes compétences de mère, où je me sentais un peu imposteur et que j’avais le feeling que ce n’était jamais assez…

Un soir, j’ai demandé à mon fils dans un souper alors que pour la 283 fois on me renotait le fait que mon grand avait un bas rouge à pois vert et un rayé à lignes bleues: »Eille Lou, toi tu as des bas pas pareils hein ? Est-ce que tu es moins heureux comme ça ? » Il est parti à rire devant tout le monde en me regardant avec une face de : »Mais c’est quoi le rapport ? »… Eh bien voilà, il n’y a aucun rapport, aucun lien entre la qualité de notre bonheur et le nombre de jours par année où nous avons eu des bas pareils… Sache que si tu as ce don, je suis vraiment ultra-heureuse pour toi, j’ai essayé tellement, mais j’ai choisi de mettre mon énergie ailleurs dans des affaires que j’aimais plus. Je n’ai pas ce talent, pis continuer ce serait de l’acharnement, j’ai jeté les armes, j’ai rangé le panier des bas-pas-pareils, anyway, y’était toujours plus plein que les tiroirs de mes p’tits alors qu’il cachait à l’intérieur un tas de possibilités créatives infinies !

Maintenant, je m’en contre-fiche comme l’an quarante, mes enfants sont heureux et ne se regardent pas les pieds pour calculer leur indice de bonheur et moi de mon côté je ne regarde plus les leurs pour évaluer mes capacités à être une bonne ou une mauvaise maman. That’s it. Je préfère grandement regarder les yeux de mes enfants que de sticker sur leurs pieds, beaucoup plus beau, beaucoup plus doux, beaucoup plus de souvenirs, beaucoup plus de plaisir, beaucoup plus d’étoiles qui brillent …

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Aimer être une maman, est-ce que ça se dit encore ?

24 février 2017 by Genevieve 14 Comments

Je sors mon clavier et l’angoisse me pogne… Je ne veux pas insulter personne, je ne veux pas faire de peine non plus, mais je réfléchis depuis plusieurs semaines sur l’angle vers lequel je veux aller avec ce texte. C’est drôle en 2017 écrire de façon positive sur les réseaux sociaux c’est rendu parfois plus difficile à gérer que l’inverse… Quand on parle de nos enfants positivement, on dirait qu’on se fait traiter de mère parfaite, on se fait accuser de vouloir mettre trop de rose dans la maternité…

Oui, je suis de celles qui aiment ventiler quand je suis à boute, je pense que c’est bon pour la santé quand je suis épuisée, que j’ai le goût de me rouler en boule pis que je pense que je n’aurais jamais dû être une mère…Ben oui, ça m’arrive, au même titre que des fois j’ai le goût de sacrer ma job là, de changer de job, d’étouffer mes parents dans ma tête parce qu’ils me gossent, de laisser tomber mon char au milieu du traffic, d’envoyer promener la caissière de l’épicerie qui me pousse une remarque random après une mauvaise journée, de me mettre à pleurer parce que j’ouvre un bill inattendu au mauvais moment… Tsé, il y a tellement de situations qui influencent l’humeur et quand on devient parent, j’avoue, c’est parfois souvent la goutte qui fait déborder le vase parce qu’on est plus fatiguée, plus amorphe, qu’on a moins de temps pour nous et qu’on se sent parfois un peu bousculée…

Dernièrement, à force de voir tellement d’articles, tellement de posts négatifs sur la vie de parents, je me suis demandée : est-ce que j’aime ça être une mère ? J’ai l’impression que la réponse ‘’Oui’’ n’est pas trendy, c’est pas tendance de vouloir être positive pis d’apprécier être une maman de nos jours. Ben je me commets ce matin, j’aime ça être une maman plus que tout au monde je pense. Vraiment, je l’écris sur la pointe des doigts, mais j’aime tellement ça être ‘’La maman de…’’. Pis la je dis pas qu’à tous les jours je cours avec une robe jaune canari en embrassant le front de mes enfants tout en chantant Ain’t no mouton high enough en brassant des crêpes… Des fois, je lâche des ‘’HEY C’TASSEZ’’ de la mort, des fois je vais dans ma chambre mordre dans un oreiller, des fois j’ai hâte au lundi matin pour que la semaine recommence mais je dois dire que mon verre je le vois à moitié plein le plus que je peux.

 

J’aime être une maman. C’est pour ça que lorsqu’ils partent, ils me manquent, c’est pour ça que quand ils s’endorment et que je vais redonner un bisou de plus mes yeux coulent tout seul. C’est pour cette raison aussi que si quelque chose arrivait à mes enfants, à ma famille je serais inconsolable et que quand je vois une maman qui perd ses enfants j’ai mal physiquement dans le ventre tellement je sais que sa peine doit être immense. J’aime être avec eux, les entendre rire, me dire que lorsqu’ils pleurent c’est parce que je peux les consoler où qu’ils sont en train d’apprendre une petite leçon de la vie. J’aime savoir que je suis un peu au coeur de leurs apprentissages, que je suis en train de participer à leur vie d’adulte à long terme sans qu’ils ne s’en rendent compte. J’aime quand ils jouent, quand ils inventent des histoires dans le bain, j’aime quand ils me demandent plus de bisous, j’aime quand ils me racontent leur journée. Je trouve que les fins de semaine sont trop courtes et j’aimerais ne pas avoir de responsabilités financières pour étirer les vacances de Noël tout le mois de décembre.

Parce que oui, c’était plus simple avant d’être maman, je gérais ma vie comme bon me semblait, on pouvait faire l’amour à l’heure qu’on voulait sans se dire qu’on se ferait réveiller le samedi matin à 5h30-6h, oui, je ne calculais pas mon temps pour me laver et je mangeais ce que je voulais quand je le voulais. Personne ne chialait sur mon souper, si j’avais le goût de manger du resto, ce n’était pas un événement planifié et je n’investissais pas tous mes sous pour habiller tout le monde et payer la garderie avant de m’acheter un chandail neuf. Au bout du compte, la vie va vite, c’est une locomotive difficile à arrêter et j’ai le goût de voir le verre à moitié plein le plus souvent que je peux. Le bonheur qu’ils m’apportent est plus grand que toutes les crises de bacon pour un verre bleu du monde entier.

À l’ère des réseaux sociaux, ce n’est peut-être pas super trendy de ne pas chialer, mais je vais m’asseoir et assumer ça comme une grande fille. Le jour où mes enfants quitteront la maison je me bercerai avec une tisane à tous les matins avec l’écho de leurs rires dans l’espoir qu’ils viendront me visiter avec mes petits-enfants pour combler le bruit des pièces vides qui occupaient tellement trop de jouets pour la ligue. Ce jour-là, quand ils repartiront, je me dirai que la vie va trop vite et que j’ai bien fait d’apprécier leur présence dans ma vie à tous les jours. D’ici là, je vais m’occuper de starter la quarante deuxième brassée de lavage et laver le plat moisi que j’ai trouvé dans le fond du sac à dos du grand qui sent le yâbe comme ça ne se peut pas pendant que je vais me faire crier des ‘’MAMAMANNNN il m’a volééééé mon jouetttttt’’ et des ‘’ BEN LÀ CE N’EST PAS MOI, C’EST LUIIIIIIIII QUI PARTAGEEEE PASSSSS’’…

Parce que tsé, c’tun peu pareil partout ;), c’est souvent juste de la façon que tu décides de regarder si c’est assez pour tout gâcher… Moi je vais mettre mon cerveau à off et starter »Les soeurs Boulay », prendre une grande respiration et me dire qu’il y a ben ben pire… Ce n’est pas trendy, mais je n’ai jamais été ben ben trendy anyway… Je vais vivre avez ça 😉

 

Filed Under: À fleur de peau, Tatouée Maman

Chère maman, t’es belle quand tu tiens ton boute !

16 février 2017 by Genevieve 3 Comments

Quand je te vois, chère maman au magasin, au restaurant, dans l’entrée de la garderie et que tu tiens ton boute, Jésus de Plâtre que je suis fière de toi ! Des fois, c’est dur être parent, on va se le dire et ce, tout en se faisant des câlins virtuels… Aujourd’hui, t’étais à deux rangées de moi dans un magasin, tu as donné une consigne méga calmement à ton enfant en lui disant que la prochaine fois qu’elle répétait son geste elle devrait s’asseoir dans le panier… … Et là, bam ton enfant a décidé de te tester et toi tu as décidé de tenir ta parole pour lui envoyer un message clair, que la consigne n’était pas que du vent…

L’enfant s’est mis à crier fort, à donner des coups dans le panier pis toi, tu as tenu tête même avec tout le monde qui te regardait, même si on l’entendait jusqu’au bout du magasin, même si tu devais en avoir tellement plein ton casque de ta journée… J’avais le goût d’aller te voir, te prendre la main en te disant : Good job… Tu as bien fait !

Pis là ben, la valse des yeux à l’envers des bonnes femmes a starté ! La mélodie des »Non mais ça s’peux-tu ! », juste en même temps que celle des grands soupirs et des regards complices entre les employés et les clientes qui se disaient que tu pouvais bien la remettre par terre pour leur sacrer patience ! Mais tsé, fais-toi z’en pas, c’est les mêmes qui chialent quand on cède aux demandes de nos p’tits en nous disant qu’on va les gâter et qui se permettent d’avoir toujours leur mot à dire sur notre façon d’éduquer nos enfants parce QU’EUX AUTRES, elles ont bien réussi!

C’est un peu comme quand dans un party on dit non pour une gâterie de plus qui était par-dessus la gâterie de plus, il y a toujours une personne pour chialer contre le fait qu’on a dit non pis que ce serait dont ben pas grave qu’on en donne une autre et toujours une autre pour te dire que ça n’a pas d’allure que tu donnes des cochonneries à ton enfant. Sans oublier celle qui finit par la donner en cachette pour combler les pleurs du p’tit trop claqué pis qui sait même plus pourquoi il pleure…

Moi, quand tu tiens ton bout, je te trouve belle, je te trouve bonne parce que je sais à quel point c’est dur, je sais que des fois on a juste le goût de partir pis de se rouler en boule dans un coin… C’est ta job d’appliquer la conséquence en lien avec ta consigne, fais juste fermer tes yeux et te rappeler que tu fais ta job de mère et que c’est pour le bien de ton enfant que tu le fais… Les gens ne savent pas que c’est peut-être la dixième fois cette semaine que ça arrive parce que c’est des crises qui arrivent souvent par batches et c’est là le meilleur pour être constante et cohérente. C’est pas une affaire de power-trip, c’est une affaire de comprendre les limites et le »Quand c’t’assez, c’t’assez » pour respecter tes valeurs et ce que tu prônes comme parent !

Les gens chialent contre les enfants rois, toi tu as décidé que cette consigne-là tu y tenais, ne regarde pas les autres, lève le menton, soit fière de toi et dis toi que si ces gens ne tolèrent plus une mère qui apprend à un enfant à mettre ses limites ils peuvent bien se fouler les yeux en les roulant vers le haut, retourner chez eux et chialer sur les réseaux sociaux, toi, au bout du compte tu auras appris à la personne que tu aimes le plus au monde ce que le mot limite veut dire et ça, ben c’est un cadeau incroyable que tu viens de lui faire…

Oh pis, si tu décides de céder, t’es belle aussi parce que des fois quand on n’en peut plus, on n’en peut plus et c’est tellement humain aussi…

 

Peace out, nous sommes toutes passées par-là, et on y passe encore parfois !

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Bébé en t’attendant, je savoure… BECAUSE NOW I KNOW !

8 février 2017 by Genevieve Leave a Comment

Je regarde ma toast ce matin, elle est chaude comme une toast qui vient de sortir du toaster et je ne peux que penser à ton arrivée bébé d’amour. C’est drôle hein, mais je savoure le fait que tu n’es pas encore arrivé ce matin, que j’ai encore quelques semaines devant moi… Ça peut sonner bizarre, mais ce n’est pas dans le sens que je n’ai pas hâte que tu arrives là !

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Avec ton plus grand frère, mon premier bébé, à mi-chemin j’avais l’impression que l’attente allait durer l’éternité entière! Je pense que je n’avais juste aucune idée à quel point ma vie allait changer… Un changement magnifique dans ma vie, mais qui allait changer des petits détails que j’ignorais… Des petits plaisirs que je m’accordais et qui ont disparu pendant quelques années. Ce matin, en mangeant chaud, je me rappelle qu’à ton autre grand frère j’avais commencé une tradition fabuleuse. Une fois par semaine, je me faisais un cadeau, celui de déjeuner chaud parce que lui avait toujours faim en entendant le bruit du toaster qui m’annonçait que ma minute de gloire approchait à grand pas… Rémi buvait aux heures et demi alors le mercredi, je le mettais dans son banc dans la voiture et nous partions tous les deux À L’AVENTUREEEE ! Ok pas tant, je partais avec lui dans une commande à l’auto et je me prenais un ordre de toasts au fromage avec un moyen café. Je faisais un tour de machine comme l’aurait dit mon grand-père en mangeant mon précieuuuxxxxxxx. C’est tout ce que j’avais besoin pour être heureuse et je faisais des sons pendant que je dégustais ma toast chaude qui me miettait dessus parce que c’était littéralement orgasmique… Qui aurait pu penser qu’un jour je vivrais un moment aussi intense avec une toast…

La différence entre cette grossesse et les autres, c’est qu’en ce moment je sais à quel point le bonheur de t’accueillir sera beaucoup plus grand que celui de manger une toastIMG_6403 chaude sauf que je sais aussi que lorsque je n’aurai pas dormi depuis quelques jours, que j’aurai les yeux pleins d’eau parce que je serai trop fatiguée, il faudra que je me rappelle que ça passe vite cette période de la vie, ce moment où tu pourras être bercé dans mon avant-bras, où je pourrai te regarder le jour et la nuit… La différence avec tes frères, c’est que je sais ce que je troque avec la vie pour t’accueillir dans notre famille. Je troque des petits privilèges pour le privilège immense de  devenir ta maman. C’est peut-être pour cette raison que je profite de tout en ce moment. BECAUSE I KNOW !

J’ai hâte de te voir, de te rencontrer, de découvrir à qui tu vas ressembler, de voir tes petits sourires dans le vide qui ne veulent rien dire parce que j’avoue que ce sont ces souvenirs que j’ai gardés le plus de mes autres bébés. Je me prépare mentalement aux premières semaines de ton arrivée, je commencerai bientôt à prendre de l’avance pour faire des petits plats pour tes frères qui continueront à manger à la même heure, même si tu es là, qu’il y aura des devoirs quand même à faire à tous les jours, qu’ils prendront leur bain quand même, qu’ils se disputeront quand même et qu’ils saliront des bobettes quand même, mais je ne me mets pas la même pression qu’avant, parce que je sais que probablement rien ne se passera comme dans ma tête. Je me suis promis une seule et unique chose, que j’allais savourer ta présence en me rappelant que les toasts chaudes, ça revient un jour, mais que tes premiers mois de ta vie eux ne reviendront pas…

Ce matin j’apprécie notre vie à quatre en attendant d’apprécier notre vie à cinq. Une fois ta mamie m’a dit : «L’amour ça ne se divise pas, ça se multiplie», elle avait si raison, je t’aime déjà gros comme le monde, mais par contre, je n’ai pas la naïveté de penser qu’avec ton arrivée le temps va se mettre à se multiplier et c’est là que vivre le moment présent devient si important. Pas besoin d’avoir toujours hâte, de penser à demain… Parfois, vaut mieux s’asseoir, lire le journal, manger une bon p’tit-dèj, déguster chaque bouchée comme si c’était un filet mignon et se dire que c’est la meilleure chose qu’on ait jamais mangé. On apprend à se délecter de petits moments pour mieux apprécier ceux qui s’en viennent et éviter les j’aurais-dont-du !IMG_6729Bébé, je t’attends, reste au chaud, amuse-toi à me kicker sur la vessie en masse, j’ai si hâte de te voir, si tu savais… Ce matin, je te sens bouger, te retourner dans tous les sens et je dois te dire que c’est tout parfait comme ça !

P.S T’es pas obligé de te rendre à 40 semaines par exemple là, mais tu as encore une couple de semaines devant toi… Tu ne me trouves pas branchée ? I know, sorry, c’est les hormones ! Je te laisse, j’ai vu un vidéo de bébé chat sur Facebook pis je n’arrête pu de brailler…

 

 

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Je suis papa, j’ai fait un post-partum… Oui, ça se peut…

7 février 2017 by Genevieve 3 Comments

Je savais que le post-partum était possible pour les mamans, mais je ne m’étais jamais posé la question à savoir si c’était possible pour nous, les hommes.  Surprenamment, oui! Sauf que j’ai l’impression que c’est comme l’allergie ou l’intolérance au gluten, certaines personnes vont vous dire que c’est une invention parcemarc
que dans l’temps, ça n’existait pas! Vous savez quoi, peut-être qu’ils ont raison! Ça se peut aussi qu’aujourd’hui on ait mis des mots sur des maux que bien des hommes ressentaient à l’époque, mais n’osaient pas en parler de peur d’être jugés. Divers temps, divers mœurs… pas vraiment. Encore là, chaque personne réagit différemment à chaque situation. Dans mon cas, je peux vous affirmer que j’ai mal évalué la hauteur de la première marche.

Au moment de la naissance du petit premier, plusieurs trucs étaient chambranlants.  Mon emploi ne me convenait pas du tout, je n’avais aucune idée de ce qu’il fallait faire avec mon enfant, si on regarde ça froidement, c’est comme si t’essayes une bonbonne de poivre de Cayenne tout en regardant par le trou ou ça sort, y’a de fortes chances que tu restes surpris!! 

C’est sûr qu’au premier enfant, c’est impossible de savoir exactement ce à quoi va ressembler la paternité «at large». C’est sûr qu’on doit se donner une chance aussi. Moi j’ai fait l’erreur de continuer comme si rien était, comme si un enfant c’était un changement qui changeait pas grand chose. Avec le recul et quelques rides plus tard, je peux dire que j’étais loin de la réalité parce que, non seulement il faut apprendre à être le parent d’un enfant, mais il faut aussi apprendre à être parent avec un adulte.  C’est pas nécessairement le genre de truc auquel je m’étais attardé. 

IMG_8849Un vieux sage du style Père Fouras… ou peut-être Yoda… quoiqu’ils se ressemblent à s’y m’éprendre… anyway… un vieux en robe avec des sandales et des bas blancs a déjà dit que deux têtes valent mieux qu’une. Ben moi, je rajouterais que un + un, c’est supposé de faire deux, pas un gagnant + un insatisfait.  L’espèce de mélange de je ne sais pas trop quoi faire, je ne sais pas trop comment faire avec son enfant et la mère de l’enfant se résulte tranquillement pas vite en sentiment d’échec mélangé avec un sentiment d’impuissance. Je crois que c’est un peu ça qui m’a post-partumé. Le manque de communication, savoir ce qu’on doit faire, comment et quand pour qu’on rame du même bord, ensemble.  Ce n’est pas de savoir qui a la meilleure façon de faire, parce que chacun arrive avec son bagage de connaissances et d’expériences. C’est de savoir ce qui est mieux pour le développement de l’enfant et le développement du couple. C’est aussi de mettre en valeur les forces de chacun et de travailler sur nos faiblesses pour avoir la meilleure combinaison possible. Si t’arrives tout croche à l’escalier et que tu manques la première marche comme j’ai fait, ça se peut que tu tombes, mais si tu t’aides avec la main-courante, t’as plus de chance que ça fonctionne. 


Vous êtes les premiers modèles pour vos enfants, c’est vous qui générez ses racines, les bases de ce qu’il sera. Ce n’est pas pour mettre de la pression ou quoi que ce soit, mais plus pour vous faire réaliser que chaque petite chose aussi anodine soit-elle, peut changer la vie de votre enfant. Vous vous souvenez surement de certaines paroles de votre père ou votre mère quand vous étiez jeune. Ils n’ont surement pas commencé leurs phrases par : Mon enfant, écoute cette phrase-là, ça va changer ta vie. Non. C’est l’apprentissage au quotidien et la reproduction d’une façon de penser et d’agir qui changera leurs vies. Si vous êtes courtois et que votre enfant voit que ça fait plaisir aux gens et que les gens sont courtois en retour, plus tard il fera la même chose.

Mais attention, mise en garde juste de même : Ne paniquez pas s’il prend une petite pause de douze à dix-huit ans, c’est temporaire, c’est comme un boomerang, ça revient un moment donné !

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