• Skip to primary navigation
  • Skip to content
  • Skip to primary sidebar

La Récréation

Pour une vie de famille colorée

  • Déco power
  • À fleur de peau
  • Découverte chouette
  • Jeux
  • Lectures
  • Recettes
  • Sorties et activités

À fleur de peau

Mon Nid-d’août avant la rentrée… #nid-doux

16 août 2018 by Genevieve 1 Comment

Quand la mi-août arrive, j’ai toujours la même émotion qui monte. C’est un grand besoin de faire le tour de la maison pour faire ce que j’appelle mon nid-d’août… Quand je le dis à voix haute ça donne nid-doux’’ pis ce n’est pas pour rien… Il vient parfois avec mon spm du mois et avec les matinées plus fraiches qui me donnent un feeling d’automne… Ça arrive à chaque année depuis 10 ans, même quand je n’avais pas d’enfants à l’école pis ça me fait tellement de bien à l’âme, au coeur pis au corps !

 

C’est vraiment cyclique, ça arrive une couple de fois par mois… J’épure, je vide, je donne… J’ai besoin de structurer tout l’automne qui s’en vient… C’est là que je remplis les organismes de sacs d’un paquet d’affaires… J’ai aucune pitié pour les objets qui m’entourent et qui ne me procurent pas de bien. Après l’été, ça devient plus facile parce que je me dis que si on n’a pas utilisé telle affaire pendant l’été alors que c’est les deux mois où nous avons le plus de temps ensemble ben c’est parce que ce n’est pas nécessaire…

 

J’appelle ça ‘’Mes orgasmes ménagers’’. Je trie toute, je classe, mais surtout je me débarrasse. Par exemple, je mets au compost presque la totalité des feuilles d’exercices d’école de l’année d’avant… J’ai cette manie d’en être incapable en juin parce que mon émotion de fin d’année est trop nostalgique alors que là, je veux faire de la place, voir le fond des tablettes et des tiroirs. C’est vital, c’est comme de l’oxygène. C’est là aussi que je fais l’inventaire de la papeterie avant d’aller acheter ce qu’il manque. Je demande aux enfants de trier les 180 dessins que j’ai reçus depuis un an. Ils se rendent compte qu’on ne peut pas tout garder, on conserve les plus beaux, ceux qui ont une signification et on les met dans un duo-tang, parfois je sors la relieuse pour les relier. Je prends certaines oeuvres d’art en photo pour avoir des souvenirs, mais le bac brun organique aime beaucoup manger nos feuilles et les bricolages de carton…  J’ouvre les armoires, les tiroirs, j’implique les enfants, mon chum… Si je vois que personne ne coopère ou que tout le monde est trop émotif, j’attends qu’ils soient partis…

 

J’ai toujours l’impression de faire le vide dans ma tête en même temps, je me sens plus légère… Vous allez peut-être me trouver étrange, mais en vieillissant, plus c’est bordélique et plus je manque d’air… Si en plus ça fit avec mes pré-menstrues, plus c’est puissant… Impression d’étouffer, manque de patience, envie de toute pitcher, frustration intense… Maintenant, je regarde autour de moi et je me demande : Est-ce que c’est moi ou mon environnement qui fait que l’air passe mal ? J’ai cru que c’était de l’anxiété puis j’ai réalisé que j’avais vraiment besoin de faire le vide… Ça fait partie de mon cheminement de maman depuis 10 ans. Tout y passe, mon char, ma boite de courriels, mon desktop d’ordinateur, la pharmacie de la salle de bain, l’atelier au sous-sol, l’armoire de vieux dvd qui ne marchent plus… Je fais des trousseaux pour mes cousins-cousines… Pis j’y vais une étape à la fois, à chaque fois mon coeur explose… Ben oui je suis dingue un peu et j’assume ça ! J’ai besoin de comprendre mes frustrations… Pourquoi mon enfant me tombe sur les nerfs alors qu’il n’a rien fait… La réponse est souvent dans ma propre structure, comme si je n’avais pas le temps de prendre le temps d’être toute la pour l’écouter… Comme si j’avais la tête à trop plein de places en même temps alors que moi, j’ai le goût d’être là ici et maintenant !

 

J’ai ce besoin immense de me sentir bien dans mon environnement, de faire mon nid, de voir du beau. On critique beaucoup Instagram pis je pense que c’est parce que quand on regarde un décor inspirant pis qu’on baisse notre téléphone on n’arrive pas à comprendre pourquoi on n’y arrive pas nous… Alors qu’on a tout en main pour avoir un décor confortable et que c’est souvent les photos avec ‘’moins’’ qui nous font du bien à l’âme…

Je ne suis pas minimaliste mais j’ai une petite maison que j’ai trop longtemps loadée pour remplir un vide… Maintenant je la remplis de choses que j’aime et je la saupoudre de beaucoup d’amour et de ben de l’entraide ! Oui l’été ça fait du bien de lâcher la routine scolaire mais hormis le fait que les grands retournent à l’école j’ai toujours hâte de retrouver mon semblant de structure de septembre, ma doudou d’octobre, mon thé chaud pis je vais t’avouer que j’ai un peu hâte d’aller aux pommes pis à la courgerie;) mais ça c’tun peu un secret ;)…

J’ai le goût de savoir, feels-tu aussi pour ton nid-d’août ? Genre as-tu le goût de cocooning, de ralentir de l’été qui vient de passer, de l’année scolaire juste avant ?

 

 

P.S Je pense que je vais partager sur Instagram des bouts de nid-d’août si ça te tente de te laisser inspirer pis d’adoucir ton nid toi aussi…  J’ai hâte de voir tes photos à toi aussi ! www.instagram.com/larecreation_

 

Filed Under: À fleur de peau, Déco power

Yo! Tu n’es pas trop hot pour mettre un casque ! #becauseits2018

13 août 2018 by Genevieve Leave a Comment

L’été 2018, l’été où j’ai vécu un choc, pour vrai, un vrai choc… Je pensais qu’on était rendu ailleurs, que c’était rentré dans la tête de nos kids comme le geste de t’attacher en embarquant dans le char… Pis là, TOUS les jours, devant la maison, les amis des enfants se promènent à vélo sans casque sur la tête… Je ne veux pas avoir l’air de faire une montée de lait là, mais pour vrai ça me met sans connaissance… Pas un ou deux là… Vraiment beaucoup d’enfants de mon petit village de Lanaudière dans des rues où les voitures passent assez vite et où je vois des ados texter en conduisant, se promènent à vélo sans protection sur la tête… 

Quand j’étais jeune, dans les années 90, ma mère m’obligeait à mettre un casque et, on va se le dire, y’était laite ! J’étais la seule de mes amies à être obligée de le porter… Une fois, j’ai quitté la maison avec le casque et, deux rues plus tard, je l’ai enlevé parce que je trouvais que j’étais laide avec ça sur la tête… Mon père s’en doutait alors il est parti quelques minutes après… Il s’est arrêté à côté de mon vélo et j’ai réalisé du haut de mes 6-7 ans que c’était un peu nono… En arrivant à la maison, ma mère s’est assise à côté de moi et m’a expliqué : « Ta tête Geneviève, c’est comme un oeuf, elle est tellement fragile. Je sais que tu es bonne à vélo, tu es grande, mais il faut que tu la protèges cette belle tête-là….» J’ai mis mon casque jusqu’au secondaire, même si j’étais la seule de mes amies, puis au secondaire j’ai arrêté de le porter, j’étais rendue trop cool. Aujourd’hui, je trouve ça nouille d’avoir pu penser ça… Maintenant, je suis une maman et je porte le mien en tout temps quand j’embarque sur mon vélo. C’est un automatisme et je suis certaine que c’est à cause de mon éducation et des campagnes de sensibilisation sur l’importance de porter un casque… 

 

C’est aussi pour une autre raison bien importante : montrer l’exemple à mes enfants… J’ai demandé aux enfants qui se promènent près de chez nous pourquoi ils ne portaient pas de casque et les raisons ont été : parce que je suis bon en vélo, ou parce que c’est laid un casque… Puis, j’ai été demander à mes enfants pourquoi ils ne m’achalaient pas pour ne pas porter le leur. Ce serait logique qu’ils me demandent de ne pas le mettre si tout le monde ne le met pas… La réponse de Louka a été : parce que notre tête est importante et qu’on doit la protéger… J’étais contente que le chemin du bon sens se soit rendu à leur tête… Ils portent le casque à vélo, en trottinette, en skate parce que pour eux, c’est important et parce qu’heureusement c’est NON-NÉGOCIABLE… 

Il n’y a pas de loi pour le port du casque dans toutes les villes… Mais chez moi, chez les Morin-Jetté dans Lanaudière il y a une règle : mettre un casque à vélo parce que, même si ce n’est pas efficace à 100%, ça fait toujours ben ça de gagné si un monsieur tourne le coin sans regarder. Personne ne s’obstine à la respecter parce qu’on sait que notre tête est importante, que si on peut la protéger eh bien ça vaut la peine de le faire et, si quelqu’un s’obstinait, ma réponse serait claire : « À vélo sans casque! Es-tu tombé sur la tête ? (Hu ! Hu ! Hu ! )». Ben oui, c’était le slogan de la campagne de sensibilisation quand j’étais petite et ça m’avait marquée 😛 ! Je l’ai d’ailleurs montré aux garçons et ils n’en revenaient pas que leurs amis refusaient de le porter… 

Parce que ça s’appelle un accident et que toutes les personnes qui en vivent un pourraient te le dire : ça se passe vite, même quand on fait attention, même quand on est prudent, même quand on est un champion… Parce que c’est prouvé. Même si la voiture qui nous frappe roule 7 km/heure, c’est assez pour te scrapper le crâne et avoir de gros dommages… Parce que 4 décès sur 5 pourraient être prévenus si tout le monde portait son casque… Parce que fudge, il existe quelque chose pour protéger la tête de nos enfants, ÇA EXISTE… Mais t’sais des fois, on est trop fatigué pour s’obstiner, on flanche… Je veux pas faire ma smatt, mais gang, #becauseits2018 me semble que ce serait logique de montrer à nos cocos qu’un casque ben c’est plus hot que de se fracasser le crâne sur un devant de char non ????

Cet article vous a été présenté par iA Groupe financier dans le cadre de notre série : «Profiter de la vie» parce que la prévention des accidents nous tient conjointement à coeur… Initiez-vous aux assurances en inscrivant vos enfants aux programmes Poupon  (0 à12 mois) ou Bambin (2 à 5 ans) d’iA Groupe financier. Première année gratuite, surprise à l’adhésion dont la trousse de premier soin pratique pour vos randonnées à vélo ! Ça vaut la peine de prévoir la base au lieu de se dire qu’on aurait dont dû… Encore plus quand la base est gratuite t’sais  !

Pour vous y inscrire gratuitement c’est ICI

Filed Under: À fleur de peau

Salut les parents, frenchez-vous please ! 

7 août 2018 by Genevieve 1 Comment

J’ai un bébé que j’aime d’amour… Un cadeau de la vie depuis 14 mois maintenant… 14 mois de don de soi… Je suis amoureuse de ce petit bonhomme ça n’a aucun sens, jl y a juste une chose qui me manque depuis un moment : nos soirées à frencher… Pas qu’on frenchait tant qu’ça là, mais au moins on avait la possibilité que peut-être, si jamais, peut-être que ça nous pognait, ben on avait le temps de le faire… Des fois, on ne frenchait pas, on jasait relax autour d’un verre de vin ou une tasse de thé, on regardait un film collé, on lisait chacun un livre chacun de notre bord, on faisait la vaisselle en se racontant des affaires et là dernièrement j’ai réalisé que ça me manquait… Juste être seule avec lui pis le silence… 

Nous avons 3 beaux enfants exceptionnels qu’on aime d’amour et qui ont grandi dans l’amour de deux parents qui s’aiment vraiment beaucoup. Ici quand un enfant dit ‘’ark’’ parce qu’on se donne un bec autour de l’ilôt, ben on lui dit à quel point il est chanceux d’avoir des parents qui s’aiment…

La fois où on n’avait pas frenché pentoute à l’hôtel

Dernièrement je trouvais que notre couple rushait un peu plus. On se rend compte qu’il y a un lien de corrélation fort entre le fait de moins se coller pis celui de moins s’aimer… J’avais oublié après 4-5 ans sans bébé à quel point on se couche épuisé avec un toddler. Mon bébé a 14 mois il grimpe sans arrêt, j’ai des nouveaux yeux qui me poppent tout le tour de la tête à tous les jours, je passe mes journées à courir après lui… Autant on capote dessus, autant il nous fait rire, autant on s’émerveille devant chaque nouvelle petite chose… Autant notre corps est vidé quand il s’endort. Attention, JE NE CHIALE PAS LÀ, c’est juste un fait, un enfant ça bouge pis c’est une fichue de bonne nouvelle, mais on a le droit de se dire à la fin de journée que c’est intenseeeeee pis qu’on a hâte de mettre la tête sur l’oreiller (quoi qu’en ce moment je dormirais même en pleine face su’a céramique) !

Ajoute à ça une canicule de fou où tu as le goût de toute sauf te coller… Ça fait que les rapprochements dans le loft sont comme aussi rare que les places sur ma bedaine sans vergetures… Pis ça on va se le dire, c’est rare en esti. 


J’ai un coco qui se couche très tard depuis sa naissance, il se lève très tard aussi alors comme il a vraiment le bon nombre d’heures de sommeil, je ne me plaignais pas. Il nous faisait parfois un power nap  juste avant le souper, pis le mot power est faible, après il était en feu jusqu’à l’infini… Ça n’était pas un problème avant, j’aime suivre l’horaire de mes enfants, on s’ajuste, on trouve des façons de rendre ça le fun sauf que dernièrement c’était plus tough…  Mais là, il y a environ une semaine, on a décidé qu’on essayait de lui flipper un peu l’horaire pour qu’il puisse suivre celle de ses frères, pour qu’on retrouve notre 20h-22h ensemble… Pour qu’on puisse recommencer à frencher si ça nous tente, pour être plus fort, pour se tenir plus en équipe le jour parce que quand on s’aime moins on dirait que l’équipe du chiffre de jour et de soir est moins en symbiose, moins contente d’être ensemble… On dirait que l’autre nous tombe sur les nerfs, on dirait que juste l’entendre respirer ça devient gossant pis ÇA, on veut pas ÇA ! 

J’ai appris en 10 ans de couple que quand ça arrive il faut ajuster des affaires avant que ça meurt… C’est là qu’on se regarde pis qu’on se dit : Qu’est-ce qui accroche ? On va se le dire, là c’est passer du temps ensemble un peu, au moins dans notre maison quand les enfants dorment… Fak on se met des cadrans plus tôt depuis les vacances pour prendre un café ensemble, mener plus de train pour que tout le monde se lève et faire flipper l’horaire de bébé dans la mesure du possible. Parce que même si toi t’es fatigué le soir, si lui ne l’est pas, ça vaut pas la peine de t’acharner, c’est pas de sa faute… Tranquillement pas vite on voit sa journée changer, ses mains qui se frottent les yeux plus tôt, on commence à faire le souper plus de bonne heure, on change un rythme qui était rendu moins adapté à notre réalité… Mais on respecte son rythme quand même, on fait juste essayer de se mettre sur le même tempo, pour nous, pour lui, pour ses frères… Tu me trouves peut-être égoïste, tu as le droit… J’aime mes enfants mais j’aime surtout ma famille.

Cette fois où il voulait clairement que je le french !

J’ai juste pas le goût de me retourner pis de simplement ne plus être amoureuse, j’ai pas le goût d’avoir oublié de mettre des petits regards doux, des flattés dans le dos en pensant à côté de lui, de parler juste de l’épicerie pis du fucking souper à faire qui revient by the way vraiment trop vite… Pis ça nous met une réalité dans la face, un couple ça se travaille toute la vie, c’est jamais gagné pis c’est primordial d’avoir des fois le goût que les petits aillent se coucher tôt pour autre chose que plier des débarbouillettes, faire les lunchs pis tomber en pleine face dans le lit… Je le sais, à l’adolescence on va revivre ça parce qu’ils ne se coucheront juste plus jamais, mais on traversera le pont rendu là ! 

D’ici là, les parents, de grâce, frenchez-vous ! C’est si important !

 

Filed Under: À fleur de peau

Le jour où j’ai réalisé que j’avais un petit avenir entre les mains… 

7 août 2018 by Genevieve Leave a Comment

Je vous ramène dans le temps, il y a maintenant bientôt 10 ans… Début vingtaine, j’avais mon bébé entre les bras dans mon petit appartement, les nuits étaient courtes, chéri était déjà retourné au travail alors que mon premier garçon n’avait que quelques jours… Nous n’avions pas vraiment de sous, genre le très minimum, mais on ne s’en faisait vraiment pas et pour vrai on nageait dans le bonheur… Pas un sous comme dans nous n’avions pas les moyens d’attendre les quelques semaines de délai du RQAP pour le congé de paternité si ça peut vous donner une idée… Il venait de se trouver un nouvel emploi dans un nouveau domaine après avoir étudié en musique dans le but d’avoir un salaire stable à la fin du mois… Ça peut sembler épouvantable, mais fallait y être pour voir que ça n’affectait en rien notre joie d’avoir un enfant. On s’ajustait, on s’est fabriqué un petit nid, on devenait une famille et, pour nous, c’était la plus belle chose qui nous arrivait… Notre premier bébé, nous a poussé à nous tricoter une vie à partir de la seconde où nous avons pris la décision que nous allions devenir parents.

Je n’ai jamais voulu me casser la tête financièrement, j’ai toujours fait des choix qui ne m’handicaperaient pas le budget, j’ai toujours été très prudente parce que la vie m’a écorchée fort, elle m’a montré que tout n’est pas parfait… J’avais mon petit Louka dans les bras, dans mon joli petit appartement que j’avais tout préparé pour lui et je réalisais tranquillement qu’un enfant c’est grand… Un soir, ma mère m’a demandé (ok barrez «demandé» et remplacez-le par «obligée») de me rendre chez elle rencontrer un monsieur. J’étais fatiguée, j’avais un bébé neuf, de nouvelles obligations, une nouvelle vie. Tout le temps que j’avais je voulais le dormir, me ramasser ou m’éffouarer sur mon divan… Mais je voyais que c’était important pour elle. 

 

À sa table, son conseiller en assurances et sa stagiaire à l’époque… J’avais 22 ans et zéro le goût de m’embarquer là-dedans. J’étais fermée comme une huitre… Puis ma mère s’est mise à me parler de Louka, de mon nouveau bébé, de son avenir… D’un coup, j’ai réalisé que je n’avais pas grand chose pour lui à part mes meubles IKEA pis notre vieille auto laide… Ma mère m’a dit une chose : « Geneviève, si j’avais dû m’endetter pour enterrer ta soeur l’hiver passé, je pense que je serais morte avec elle… ». C’est là que j’ai tout réalisé. Je n’avais rien à léguer à mon fils pour qu’il puisse s’en sortir s’il nous arrivait quelque chose, si je décédais, si je tombais malade… Je n’avais rien non plus si jamais il lui arrivait quelque chose, je n’avais pas de plan B. Ma mère s’est mise à m’énumérer les coûts de ce qu’elle avait dû payer dans la dernière année. Ma petite soeur de 17 ans s’était fait frapper par un gros camion sur la 158, un soir de tempête, au début de ma grossesse. Dans ce temps-là, tu réalises en titi qu’on ne contrôle rien dans la vie. Dix-sept ans, en PLEINE SANTÉ, une famille comme les autres, une belle maison, des mois et des mois de tristesse et de deuil… Ma mère m’a expliqué que, de nos jours, pleurer était devenu un luxe et qu’on pouvait pas, en plus, s’en faire financièrement. Elle avait raison, quand Myriam est décédée, je n’avais pas pu vraiment m’arrêter parce que le loyer continuait de rouler et le compteur d’hydro aussi… Maman m’avait donné un peu de sous pour m’aider pour que je puisse sortir au resto avec une amie, me changer les idées et c’est là que j’ai réalisé d’où les sous venaient… 

Ce soir-là, j’ai fait un exercice pas facile de conscience… J’ai arrêté quelques minutes de flotter sur mon nuage rose pis j’ai fait le boute plate de la patente de devenir parent… J’ai fait mon «Et si…», pas de façon méga dramatique, mais juste assez pour prendre conscience que je devais agir, j’ai fait le décompte de combien ça pourrait coûter de stationnement à Ste-Justine si j’apprenais que mon bébé était malade (c’est poche hein, mais je l’ai fait) et j’ai vite calculé que je ne pourrais pas faire long feu si en plus je devais arrêter de travailler complètement pour m’en occuper… Je ne voulais pas avoir à me dire : « J’aurais dû mieux calculer… »… J’avais une bonne poussette neuve, une balançoire, un jumparoo, un traineau pour l’hiver et des bavettes pour qu’il puisse régurgiter à tous les jours jusqu’à ses 17 anslr, mais je n’avais aucun Plan B si jamais par malheur nous tombions du mauvais bord des statistiques… 

C’est cette journée-là que Marilyne, la stagiaire du conseiller de mes parents est devenue ma conseillère. Dans quelques jours, cela fera 10 ans. Je n’avais pas une cenne à mettre de côté, toujours des imprévus, toujours quelque chose de mieux à payer, mais mes paiements chez iA Groupe financier étaient ma façon de me mettre de l’argent de côté… Je suis blindée pour vrai, pour Marc, pour moi, les enfants, et je sais, en voyant des gens autour de moi, que ça été ma meilleure décision de mère… Parce que je voulais qu’ils ne manquent de rien même si moi je n’ai jamais peur de ne manquer de rien… Parce que je ne voulais pas que, s’il nous arrivait quelque chose, je sois obligée de me casser la tête à trouver des solutions financières… 

Comme je disais dans ma vidéo hier, notre collaboration avec iA Groupe financier pourrait sembler assez inusitée, mais j’avais le goût de vous en parler parce que, si vous êtes comme moi et que vous êtes vraiment dans le moment présent, ça vaut la peine parfois de s’arrêter devant un «Et si»… La raison de mon arrêt est vraiment triste, mais je me dis souvent que c’est un petit mot de ma soeur qui était méga structurée, méga linéaire, méga mon opposée. J’essaie de me dire que j’ai appris ça d’elle : planifier l’implanifiable.

Avec Marilyne, nous jouons aussi avec nos périodes de vie, nos budgets, les changements qui nous arrivent et je dois vraiment dire que, thank God, elle est vraiment bonne dans son travail parce qu’elle pense à des choses auxquelles je n’aurais pas pu penser… Mon cerveau ramolli avec les années t’sais ! 

Notre dernière création de contrat a été faite l’an dernier pour monsieur bébé Léon. Plusieurs options pour les poupons et les bambins sont disponibles depuis et j’avais envie de vous en faire découvrir deux. Ces programmes sont gratuits, pour commencer… Le Programme Poupon   est une assurance accident pour les 0 à 12 mois et le Programme Bambin est destiné aux 2 à 5 ans en cas de maladie grave. Je pense que ça vaut vraiment la peine de penser à ces choses-là… Même si vous êtes un peu hippie-yolo-slow-hygge comme moi ;)… 

Filed Under: À fleur de peau

Avec toi scotché doucement sur mon coeur…

23 mai 2018 by Genevieve Leave a Comment

Mon petit coeur, je t’ai porté collé contre moi pendant des semaines, des mois pour te rassurer, pour te réchauffer, pour sentir tes petits cheveux, pour te détendre, pour te faire dormir dans un petit cocon quand tu en avais besoin…. J’ai pris le temps de soigneusement t’installer pour que tu sois confortable, pour que nous soyons bien tous les deux. J’ai pris soin de nous habiller pour que tu puisses être confortable avec la température qu’il fait dehors…

Avec toi scotché doucement sur moi, on a pris des belles marches été comme hiver, on a fait du lèche-vitrine, on s’est baladé dans des endroits où tout sentait bon où tout était beau, dans des pépinières, dans des sentiers, dans des champs… Parfois du dormait tout le long et tu as tout manqué mais avec ta tête collée sur mon coeur je me sentais encore plus connecté avec ce que je voyais. Sentir ton petit souffle et tes doux ronflements au rythme de tes respirations pour moi il n’y a de meilleure position pour contempler….

On en a passé de la balayeuse, on en a passé de la moppe, fait de la vaisselle, raclé des feuilles, dansé en ramassant les joujoux de tes frères parce que oui ça allait plus vite, mais en plus, quand on popote, on bouge ensemble et ça ben, moi j’adore ça ! Y’a des jours où c’était pour le plaisir et d’autres par nécessité de salubrité… Parce que ouin, des fois ça prend des traitements chocs pour remettre le désordre drette ! Vous êtes 3 enfants, vous vivez, c’est normal, mais des fois le cerveau a besoin de cleaner pour faire du ménage dans la tête en même temps…  De toute façon, on s’entend, dans 3 heures ce sera à refaire mais bon, ça fait du bien pareil !

On en a passé des soirées de poussées dentaires, des nuits de petits rhumes, des veillées à te wrapper pour que tu puisses te sentir en sécurité pis parce qu’on avait les bras morts de faire des tours de corridors… Parfois sur moi, parfois sur papa parce que lui aussi aime tellement te sentir près de lui…. Tu sens l’bonheur qu’est-ce-tu-veux-faire !

Ben oui mon amour, des fois les gens ne comprennent parfois pas le bonheur de te porter, ils pensent que tu as trop chaud, que tu es mal placé, que nous allons te gâter, qu’à cause de t’ça tu ne seras jamais autonome, qu’on t’empêche de socialiser, même si tu es tout petit, je suis certaine que tu les entends et que ça te fait rire… Parce que moi je sais une chose, quand nous te portons, nous passons un bon moment tous les deux, ça te permet parfois quand il y a trop de monde d’avoir une petite bulle pour te détendre… Ces gens-là ne te voient pas avec tes grands-frères socialiser parce que non, une matante que tu vois deux fois par année ou une madame qu’on croise à l’épicerie ne peut pas se permettre de déclarer que je te gâte trop… Pis anyway gâter un bébé c’est tellement 1982 comme expression, ça ne mérite même pas un milligramme d’attention, c’est à la fois drôle pis triste… Ça et les commentaires sur si j’ai assez ou trop habillé mon bébé c’est comme dire le mot piano 15 fois… un moment donné ça ne veut plus rien dire, j’ai Colette pis Météo Média pour me dire la température, ben ça pis MON JUGEMENT de mère qui vaut plus que toutes les analyses, je sais que si tu parlais tu leur dirais que si tu n’étais pas bien, tu me le ferais vraiment savoir… Notre radar à deux est quasi infaillible…

L’important c’est que toi et moi nous savons à quel point le portage c’est merveilleux, à quel point c’est un moment qui nous appartient… le reste, les regards et les commentaires on s’en balance parce qu’avec le temps on ne les entend même plus, on est trop occupé à profiter de ce p’tit moment là…. T’es chanceux, au troisième enfant j’ai enfin compris que les gens devraient parfois se taire.

Tu ne le sais pas encore, mais ta petite enfance va passer en un claquement de doigts, je le sais maintenant parce que tu as deux grands-frères qui me conditionnent à profiter de ta présence, de profiter de te porter pendant que tu le veux encore… Je profiterai le plus longtemps possible de ton odeur de bébé parce que ce n’est pas toi que je gâte, c’est moi… Pis en me gâtant, je te fais du bien, je le sais parce que ta petite main me flatte le cou de temps en temps pour me dire : Merci maman, je suis bien avec toi… Et ça, ben ça me fabrique des ouates dans les oreilles pour ne plus rien entendre et me concentrer sur une chose, nous.

Je t’aime xxx

 

Filed Under: À fleur de peau

  • « Previous Page
  • Page 1
  • Page 2
  • Page 3
  • Page 4
  • Page 5
  • Page 6
  • …
  • Page 21
  • Next Page »

Primary Sidebar

  • Email
  • Facebook
  • Instagram
  • Pinterest

À propos de La Récréation…

mmLa Récréation c'est un blogue, une page Facebook pour faire du bien, des idées, des conseils, des coups de coeur, des coups de tête et un Espace pour les familles avec pignon sur rue au centre-ville de Joliette... Pour découvrir notre boutique et la boutique en ligne c'est ici : www.espacelarecreation.com .

Archives

© 2025 · Tatouee Maman · Un site Rose Flash