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La Récréation

Pour une vie de famille colorée

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À fleur de peau

«Il m’a craché dessus !!!» : Comment je gère ça… #facepalm #reparateur #cohérence…

12 mars 2019 by Genevieve 1 Comment

Cette semaine il s’est passé quelque chose de poche. Rémi était mécontent, lui qui est toujours respectueux et la plupart du temps très réfléchi était en colère et a craché dans le visage de son grand frère. Le genre de comportement qui est complètement inacceptable à la maison. Ça a été un réflexe. Un réflexe vraiment poche. J’étais très fâchée et mes yeux étaient clairs. ÇA C’EST NON. J’utilise le mot conséquence à des instants vraiment précis. Pour que ça reste toujours efficace mais là, je cherchais surtout un réparateur. Je savais déjà dans les yeux de Rémi qu’il était mal, que son ‘’splash’’ avait été plus rapide que sa pensée. Je ne voulais surtout pas minimiser le geste. J’ai pris le temps de jaser avec lui. Sur le pourquoi c’est important de se respecter dans la même maison. Rémi aime beaucoup sa prof. Je lui ai demandé : «Est-ce que tu aurais craché sur Marie-Ève, Rémi ?». Sa réponse a été : «Mais non voyons, jamais !!!» . Je lui ai posé des questions sur les conséquences de notre famille si nous commençons à nous manquer de respect, sur la chance que nous avions d’être ensemble, sur nos valeurs. Il a rapidement réalisé que je ne pourrais pas tolérer cette façon de communiquer dans ma maison. 

 

Je lui ai donc demandé de se prendre une feuille mobile et d’aller écrire une lettre d’excuses à Louka, nous allions par la suite la corriger parce que c’était une lettre qui devait être prise au sérieux… 

 

Il s’est installé à la table, a sorti une feuille mobile et a écrit sa lettre à son grand frère. «Je m’excuse de t’avoir craché dans la figure et j’ai de la chance de t’avoir comme frère, je t’aime Louka.». 

 

Ce n’est pas une grande lettre, Rémi est en première année, mais ensuite nous avons invité son frère à avoir une discussion les 3. Rémi a lu sa lettre en regardant son frère dans les yeux. Au départ il ne le regardait pas, probablement par gêne du geste parce qu’en prenant un pied de recul il voyait à quel point ça ne faisait pas de sens… Puis, il a fait sa vraie lecture, celle qui venait du coeur, son frère a accepté ses excuses et lui a expliqué que ça lui avait fait de la peine… 

 

J’ai ensuite expliqué que je ne pourrais pas tolérer une autre fois ce geste. Que la prochaine fois je ne pourrais pas uniquement appliquer uniquement un réparateur puisque nous en avions discuté tous ensemble. Qu’il y a plusieurs façons d’exprimer son mécontentement. Que cracher, frapper, pousser ne serait jamais la solution à prendre dans notre maison. Puisque la mémoire est une faculté qui oublie, j’ai inscrit dans mon cahier-familial la conséquence qui venait avec ce geste chez-nous. Elle est adaptée au type d’interventions que nous appliquons à la maison. Elle est applicable à tous, sauf Léon qui bave encore pas mal sans s’en rendre compte… Tsé un atchoum baveux d’un 21 mois c’est si vite arrivé. 

 

J’ai donc installé une limite claire qui respecte le comportement de chacun. Des fois, c’est dur de gérer les comportements de chaque enfant parce que nous les connaissons, mais je tiens à être juste envers tout le monde…. J’ai un secret pour toi. Tu ne répètes ça jamais à personne ok ? Mais pour vrai j’avais écouté la discussion entre les deux garçons et, même si cracher c’est non tout le temps, je comprenais la frustration de Rémi, moi comme adulte, si ça avait été quelqu’un dans un parc qui m’avait répondu comme ça, j’aurais probablement eu de la misère à retenir un »fuck-e-you :P… Je ne peux pas par contre faire mes plans d’interventions en fonction du fait que l’autre enfant était vraiment gossant ou non ou d’à quel point il avait raison de rétorquer de cette façon… L’égalité dans les interventions, c’est une sorte de constance pis de cohérence dans les gestes et c’est de cette façon que j’ajuste mon éducation avec mes kids. 

 

Le réparateur c’est un peu le ‘’je compte jusqu’à 3————’’ mais c’est important de se mettre en action pour qu’il soit efficace. Dans les prochains jours, nous allons faire un petit tableau des gestes que nous ne voulons pas voir dans la maison des Morin. La préadolescence s’installe dans notre maison, en le faisant avec eux nous allons réviser un peu les bases de notre maison. Je vais avoir des repères à présenter aux garçons parce que je sens que les interactions changent entre eux et je tiens vraiment à garder la belle relation et la belle harmonie dans nos interactions. Pour eux, pour leur petit frère qui apprendra par imitation et pour nous parce que c’est trop précieux pour laisser l’adolescence nous le piquer… 

 

Je ne réussirai peut-être pas mais j’aurai essayé de nous préparer ensemble à cette prochaine étape ! 

Filed Under: À fleur de peau, Éducation

L’année où j’ai figé le 24 décembre juste pour nous…

1 décembre 2018 by Genevieve Leave a Comment

Noël dans ma famille a toujours été intense, famille plus que reconstituée, beaucoup trop de rencontres et beaucoup de difficulté à déplaire de mon côté. Alors à chaque année, je m’embourbais dans un horaire fou. L’année la pire aura été il y a deux ans alors que j’étais enceinte de mon dernier enfant. Je me souviens de nos faces le 3 janvier. J’étais épuisée, j’avais dit oui à tout le monde, mes enfants avaient la face grise, j’étais brûlée au boute, je n’en pouvais plus. Moi qui aime tellement la magie des fêtes, j’étais écoeurée puissance 1000. Je me suis obligée à m’écrire une lettre, une lettre qui dirait à quel point j’étais écoeurée et épuisée.

Cette lettre est très personnelle alors je ne la mettrai pas dans ce billet, mais je me suis mis un snooze dans mon téléphone pour l’année suivante pour m’obliger à aller la relire début novembre pour être prête à mettre mes limites, à dire non, à expliquer pourquoi pour ne pas faire de peine à personne. Je me suis écrit parce qu’on oublie toujours l’année précédente lorsqu’on voit nos photos avec nos beaux sourires, on oublie à quel point on s’est oublié et qu’on n’a pas écouté ce que notre corps était capable de livrer. La quantité n’était plus synonyme de bonheur, elle était synonyme d’épuisement et je savais en plus que mon prochain Noël se passerait avec un petit poupon de quelques mois.

 

Dans ma lettre j’avais écrit mon plus grand souhait. Un 24 décembre seule avec mes enfants et mon mari. Je rêvais de ça, une soirée à préparer la magie pour le lendemain dans le plaisir. Les années précédentes, c’était toujours à la course en revenant trop tard en attendant que les enfants dorment dur en déloadant le char parce que quand on part de la maison avec des enfants ont a toujours l’impression de déménager… Bref, je voulais un moment doux juste nous, notre petite cellule pour les regarder le soir de Noël et me réveiller sans être épuisée pour apprécier encore plus le déballage des cadeaux… 

En relisant ma lettre, j’ai figé tout de suite dans le calendrier cette soirée. Le 24 décembre au soir, nous n’étions pas disponibles, nous avions quelque chose. C’est tout. 

C’était tellement étrange de passer cette soirée juste nous… En arrivant d’un brunch familiale nous avons mis de la musique de Noël, nous avons fait la vaisselle ensemble en se posant des questions sur cette nuit magique qui allait se produire dans quelques heures… Chacun y allait de ses petits questionnements… Bébé dans le porte-bébé avec papa qui montaient des morceaux, les enfants jouaient avec ce qu’ils avaient reçu chez oncle Steve et tante Magalie… Ils prenaient le temps de savourer… Puis, on a fait de la pâte à modeler qui allait dans le bain que j’avais mise de côté pour une soirée spéciale. Des petits bonhommes de neige en pâte à modeler qui sentent bon que nous avons laissé fondre pour faire de la mousse et prendre un bon bain chaud en cette soirée d’hiver… Rien de gros, je voulais rien de gros, rien de compliqué… 

Pendant leur bain, j’ai fait chauffer du lait et j’avais acheté 3 belles tasses à La penderie à l’automne que j’avais cachées pour la nuit de Noël. Un bon chocolat chaud au caramel et à la fleur de sel pour mes deux garçons. Bébé était trop petit pour boire le sien, mais j’en avais pris une troisième en sachant que l’an prochain il aurait lui aussi une tasse comme ses grands frères pour boire le sien un peu plus tiède… 

On a pris le temps de mettre les trucs pour le Père-No près du sapin, d’écrire une lettre aux lutins, de dire aurevoir à Sottise et Grimace, de jouer encore un peu puis, je me suis collée avec eux pour raconter une histoire de Noël avant la nuit de Noël…

Les enfants se sont couchés, chéri et moi avons attendu qu’ils fassent dodo en écoutant un film romantique de Noël à l’eau de rose comme un vieux couple quétaine et j’ai écrit les petites lettre des enfants pour les bas, nous avons ensuite emballé dans les vêtements les cadeaux qui se cachaient depuis quelques semaines au sous-sol, puis nous sommes retournés dans notre lit attendre le bruit des petites souris qui se réveillaient pour aller découvrir ce qui se passait dans le salon… 

Ça été une soirée comme ça, une soirée de douceur, comme je l’imaginais, une soirée de collage, de ‘’viens-je-vais-te-prendre’’, un seize the Day pour fixer le temps, pour fixer Noël dans le calendrier pour être avec eux, juste eux…

Bien sur, j’ai du tout expliquer à la famille au départ, mais qui pouvait m’en vouloir de vouloir passer du temps avec mes enfants, de vouloir continuer d’aimer Noël, de vouloir me créer des souvenirs avec ma petite cellule familiale. Je n’ai pas été chiche de mon temps, au contraire, du temps de qualité avec mes petits j’en donne en belle quantité à ceux qui les aiment. Mais de geler cette date à l’horaire a été ma meilleure idée. Les soirs du 25 et du 26 décembre ont été réservés pour le reste de la famille et ça été parfait comme ça…

Pour Noël, je vous souhaite de vous écouter avec des minis, de faire les choses pour eux et pour vous aussi, d’embrasser la magie des fêtes, d’embrasser le temps qui passe à une vitesse folle, de mettre vos limites parce que des fêtes ça doit rester festif, pas devenir une obligation, un passage obligé… Célèbrez l’amour, allez où le bonheur est présent, allez où ça vous tente, donnez votre temps à ceux qui le méritent et qui veulent votre bien… Et si, par hasard, vous loadez le calendrier comme moi il y a deux ans, le 3 janvier, écrivez-vous une lettre qui apparaitra l’an prochain au bon moment… 

Ce sera votre meilleure heure d’investissement en temps qui rapportera probablement le plus en rapport qualité-bonheur…

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Filed Under: À fleur de peau

Laisser des vêtements aux lutins la veille de Noël pour emballer les cadeaux sous le sapin #zerodechet

14 novembre 2018 by Genevieve Leave a Comment

Depuis que Louka est petit, la tradition est toujours la même… J’ai arrêté de vraiment croire au Père-Noël quand j’ai retrouvé dans le locker de ma mère le rouleau de papier d’emballage de nos cadeaux de Noël. J’ai essayé de me convaincre que je n’avais rien vu, mais mon coeur d’enfant le savait. Je m’en souviens encore comme si c’était hier… Puis, plusieurs années plus tard, je suis devenue la magicienne de Noël, celle qui installe la magie dans le coeur de la maisonnée. Pas que je veuille dénigrer chéri, mais il n’est pas ce qu’il y a de plus magique su’a terre…

Comme c’est le cas pour la plupart des mamans, quand mon plus vieux était petit, il faisait la plupart des courses avec moi, je le trainais partout. Puis, sans y penser, j’ai acheté mes rouleaux de papier avec lui. Je capotais sur le motif et j’étais certaine que je n’en retrouverais pas un aussi beau. En arrivant à la maison, j’ai réalisé la gaffe. Pas de problème j’allais vite la réparer ! Une nouvelle tradition était née !

 

Le soir de Noël alors que nous allions faire la table des biscuits pour le Père-No, j’explique à mon petit Louka de 3 qui a les deux pieds dans la magie qu’il faut mettre le papier de Noël, les ciseaux et les rubans sur la table pour que les lutins puissent emballer les cadeaux de l’atelier. Depuis, c’est devenu une tradition…

L’an dernier, j’ai écrit cette petite tradition en statut Facebook et plusieurs personnes me notaient que Noël, c’est beaucoup de gaspillage… Mes bébés sont aux couches lavables, moi à la diva cup et aux protèges-dessous lavables, je n’ai pas de papier d’alu, nous sommes zéro-déchet dans nos lunchs, nous utilisons à 75% du temps des mouchoirs en tissus, j’utilise à 80% des supports à linge, nous compostons, je n’ai aucune lingette jetable à la maison, j’utilise 2 rouleaux d’essuie-tout par année et c’est pour laver mes fenêtre parce que je suis incapable de le faire autrement sans que ça bariole, mais je n’avais jamais réfléchi à réduire mon empreinte écologique sous le sapin. Sur le coup, je me suis dit comme beaucoup de gens : ‘’Ben là, y’a des limites’’. Puis, j’ai réfléchi et je me suis rendu compte que d’adapter notre tradition serait assez simple au fond… 

J’ai dit aux enfants que j’avais vu dans mes groupes de mamans sur internet, des familles qui, au lieu de mettre du papier le 24 décembre, mettaient des vêtements… Que ça faisait moins de
gaspillage et que c’était mieux pour l’environnement. Nos enfants sont vraiment conscientisés face aux déchets, alors on s’est mis à calculer combien de papier juste sur notre rue ça pourrait faire de papier sauvé si tout le monde mettait une pile de vêtements pour emballer les cadeaux. Ils ont tout de suite dit que c’était une bonne idée ! 

Le soir du réveillons, nous avons donc été dans ma chambre chercher des vêtements, les enfants ont fait la suggestion des taies d’oreiller, nous avons écrit une lettre au Père-Noël pour lui expliquer ce qu’un tas de vêtements faisait sur sa table, puis nous avons déposé ses carrés au dattes (nous lui mettons toujours un restant de dessert, ça lui fait changement des biscuits), son verre de lait de soya, les carottes pour nourrir les rennes et bien sur, nos lutins qui repartent avec lui dans la nuit du 24 au 25…

 

La seule chose que j’avais oubliée, c’est comment les identifier. Cette année, avant Noël, je vais organiser une soirée de bricolage d’étiquettes avec eux que nous laisserons sur la table… Comme l’an dernier les grands avaient les mêmes cadeaux, je les avais regroupés dans le même chandail et ceux de Léon étaient à part parce que c’était clair qu’un jeu de balles sensorielles, c’était pour bébé. Les enfants recevaient 4 cadeaux pareils l’an dernier. Certains parents me disaient que chez-eux, le Père-Noël n’apporte qu’un cadeau pour ne pas faire de peine aux enfants qui en reçoivent moins, mais je connais bien mes enfants et ils ne sont pas du genre à flasher leurs cadeaux… Pour le moment, c’est le Père-Noël qui les apporte, on verra pour le futur… Dans chaque maison nos traditions :). 

J’ai tellement aimé la formule ! Pas besoin de courir pour emballer les cadeaux avant et la vérité, c’est que souvent j’emballais les cadeaux la nuit du 24 de peur que les enfants retrouvent les cadeaux… Sachez qu’emballer dans les vêtements que nous avions choisi prenait deux secondes et faisait beaucoup moins de bruit… Le matin du 25 décembre leur bonheur n’était pas moins grand de déballer des cadeaux dans du tissu plutôt que dans du papier. Au contraire, c’était excitant pour eux de déballer un cadeau à tour de rôle sans savoir pour qui ils le déballaient. C’était tellement magique… 

Nous n’avons pas sauvé des vies, mais je crois que nous avons inculqué une nouvelle façon de faire à nos enfants et peut-être qu’ils poursuivront la tradition sur des dizaines d’années et là, si nous le calculons, nous aurons fait une minuscule différence, mais qui pour moi sera empreinte de nos valeurs familiales… 

P.S Il existe plusieurs façon d’emballer les cadeaux avec style (furoshiki) avec des tissus je vous ai fait un tableau sur Pinterest pour vous le montrer : https://www.pinterest.fr/larecreation_/emballage-zéro-déchet/ 

 

Filed Under: À fleur de peau, Sorties et activités

Quand le défi sans écrans devient un défi pour la maman…

8 novembre 2018 by Genevieve Leave a Comment

C’est fou à quel point la gestion des écrans est différente d’une famille à une autre… Quand j’ai eu 25 ans,

mes parents faisaient le line up chez Apple pour les premiers iPads, c’était pour me l’offrir pour célébrer mon quart de siècle. Mon grand avait 3 ans et ça me fascinait à quel point il avait de la facilité à naviguer sur sa tablette… Puis une journée, alors que je lui ai dit que c’était assez l’iPad, mon petit Louka 3 ans, que vous connaissez maintenant comme un pré-ados vraiment smooth et doux a lancé avec une grosse colère l’iPad par terre. Bam ! D’un coup…

Je n’en ai jamais beaucoup parlé mais son émotion est venue soulever une tristesse immense en moi….J’ai un petit frère qui a souffert de cyberdépendance une bonne partie de son adolescence et du début de sa vie adulte… En fait, c’était là quand il était petit, mais on ne savait pas que ça pouvait devenir un boulet dans sa vie aussi grand en vieillissant… On parlait pas de t’ça dans les années 1990. J’ai donc à partir de ce jour-là rangé la tablette, ça fait 7 ou 8 ans de cela… Tout le monde est en vie et mes enfants ne sont pas moins intelligents que ceux qui ont des jeux vidéos… En fait, ils jouent encore à l’ordinateur, à deux consoles de jeux, aux tablettes mais chez les grands-parents et chez les amis… À la maison, le minimum de temps qu’on ne passe pas à l’école on le passe à créer, lire, écrire dessiner et le samedi soir parfois on se park devant un film… Les enfants ne manquent de rien je vous assure, au contraire….

Quand ma t’chum Dominique Des Belles Combines m’a parlé du 5 à 8 sans écran qu’elle organisait cet automne, j’avais l’impression qu’elle me parlait à moi… Une bonne partie de mon travail se fait sur un écran, mais aussi une bonne partie de ma vie sociale… Le bouton ‘’Lu’’ et le bouton vert ‘’en ligne’’ sont devenus mes deux pires ennemis… J’ai la chance d’avoir deux amies extraordinaires à qui je parle 100 fois par jour (au moment où je vous parle, je vois le nom d’Audrée allumé en background)… Elles habitent loin, mais ça été mes trouvailles d’internet de ma vie de maman… Pendant que nos bébés faisaient dodos, on s’écrivait Catherine et moi à tous les jours puis on est devenues 3 bonnes amies… Le problème c’est qu’en mettant dans nos téléphones nos amies, nos textos, le travail, des clients ou des collègues qui deviennent amies sur Facebook, les notifications Instagram, ça fait que c’est difficile de juste écrire à une amie entre le brassage des patates pillées et la vaisselle… Parce que quand une collègue voit sur Instagram que je suis avec Léon parce que j’adore filmer elle m’écrit : ‘’J’ai vu que tu étais sur Instagram, pourquoi tu ne me réponds pas ?’’… C’est devenu un poids sur mon dos alors que pour moi les médias sociaux ça été tellement ce qui m’a sorti de mon isolement de jeune maman qui a perdu toutes ses amies d’un coup quand eux sortaient le vendredi soir pis que moi je faisais des purées… Messenger est pour moi ce que le téléphone avec un fil était à ma mère, mais en plus simple… L’afficheur est arrivé pour que tu puisses découvrir qui te téléphone et le noter pour le rappeler plus tard… C’est un peu la même affaire avec Messenger, ce n’est pas parce que je suis là que j’ai le temps nécessairement de répondre et oui c’est possible que j’oublie parce que je ne suis pas une machine !

Donc, le 5 à 7 sans écran, je l’avoue, il est pour moi parce qu’on a réussi à sortir les écrans il y a 2 ans pour les cocos 166 heures sur 168 par semaine, mais que mon téléphone est mon outils pour TOUTE… Je vais donc me mettre en mode avion de 17 à 20h SAUF pour mon appareil photo parce que LÀ J’AI MA LIMITE et que la caméra de mon cell est meilleure que celle sur mon vrai appareil photo… Sauf qu’avec le mode avion aucune chance de voir les 75-100 parfois 500 notifications et messages textes qui rentrent à cette période ou que je pogne l’envie de texter pendant le souper !

Oui je l’avoue, je suis rendue à vouloir limiter l’accès à mon cell pour être plus présente de corps et d’esprit… Pour des fois moins fuir le bruit ambiant et me pitcher dessus quand je suis plus claquée… … J’assume, j’assume vraiment…

Il n’est pas trop tard pour commencer : vient te joindre à nous, il reste encore quelques jours au défi et c’est peut-être une belle façon pour toi de commencer…. On va t’accompagner en gang ! Notre belle communauté est ici : https://www.facebook.com/events/1114685978681994/

 

Filed Under: À fleur de peau, Sorties et activités

De chez-vous, vous pouvez réchauffer un enfant l’hiver, le saviez-vous ? 

8 novembre 2018 by Genevieve Leave a Comment

Je me souviens de mois de novembre où l’Halloween se terminait et je vivais de gros stress face à l’hiver qui s’en venait… Des périodes financières plus creuses, les pneus d’hiver à changer sur la voiture, les bottes d’hiver du p’tit de l’an dernier qui ne font plus… J’appelais ça le stress du prix du froid et de la neige… Au Québec, c’est fou pour ça, on range les vêtements d’été des p’tits qu’on vient d’acheter et qui font encore pour acheter des vêtements de la même grandeur mais pour l’hiver en croisant les doigts pour qu’ils refassent l’an prochain… C’est tellement beaucoup de sous la portion habillement avec 4 saisons au calendrier… 

Mon grand n’en a jamais souffert, il n’a jamais senti qu’il manquait de quoi que ce soit parce que j’avais la magie facile, mais je me souviens de mon stress à moi. De mon angoisse de maman d’avoir un peu peur qu’il neige avant la prochaine paye parce que l’automne venait de coûter cher pis la saison était arrivée plus vite que prévue… Je me souviens cet année-là, j’ai porté mon pantalon de neige ouvert sous mon manteau parce que j’avais mis mes sous sur mon kid comme ça arrive toujours finalement… Bon, je suis certaine que sur Facebook il y aura un champion ou deux qui ira écrire quelque chose qui ressemble à : «Y’aurait fallu que tu y penses avant d’avoir un p’tit»… Ma réponse serait que avec enfants ou pas, dans toutes les maisons, il y a des périodes financières plus difficiles et que de tomber dans la généralisation et la moralisation ce n’est surement pas ce qui va faire avancer le monde… 

Quaker nous a contacté dernièrement pour nous jaser de la campagne : #plaisirdetreauchaud… Les statistiques le disent : Un parent sur 5 a déjà eu de la difficulté à arriver dans son budget avec l’arrivée du froid … Parfois, c’est un domino d’événements malheureux qui se succèdent et qui mènent vers ces difficultés, d’autres fois, c’est dû à la perte d’un emploi, la voiture familiale qui brise au pire moment de l’année, la maladie… La vie ce n’est pas toujours facile et j’en sais quelque chose… Par le billet de cette campagne, j’ai découvert que Quaker est en étroite collaboration avec Repaires jeunesse du Canada pour offrir des manteaux neufs à des familles dans le besoin. Repaires jeunesse identifie des familles dans le besoin et je ne connaissais pas du tout ce partenariat, moi qui connais déjà beaucoup de ressources pour aider les familles. J’adore lorsque de grosses entreprises utilisent leurs moyens pour aider la collectivité. C’est tellement ce que je veux faire comme entrepre-coeur dans la vie… 

Je pense que toute cette période de ma vie ne s’est pas passée pour rien, j’ai appris ce qu’était la compassion… Je n’avais jamais ressenti c’était quoi de manquer de quelque chose. Mes parents m’ont toujours fait sentir qu’on n’avait jamais manqué de rien et quand j’en ai parlé à ma mère elle m’a dit qu’ils avaient eu des périodes très difficiles elle aussi quand on était petit… Nous étions 3 à grandir à vitesse grand V. Moi non plus je n’en ai jamais souffert, comme moi, elle avait été bonne comédienne pour ne pas me stresser. Les enfants ne devraient jamais ressentir le stress des parents ou avoir peur de manquer de quoi que ce soit même si parfois le besoin est si grand que c’est difficile de le cacher… 

Pour faire connaitre ce partenariat, Quaker désire que le plus de parents puissent découvrir cette ressource pour ainsi aider le plus de familles possibles dans le besoin. Plus on en parle et plus ça devient gros et beau ! Comment pouvez-vous aider ? Bébé-fafa, un peu comme le principe de »bellcausepourlacause », à chaque partage de cet article autant sur Facebook, Twitter qu’Instagram, si vous identifiez #PlaisirDetreAuChaud et @QuakerCanada, Quaker donnera un bol de gruau chaud à chaque enfant dans le besoin dans les Repères Jeunesse du Canada à travers le pays… Vous savez comme moi que pour un organisme comme celui-ci, c’est un gros coup de main que de sauver des sous sur un repas, ces sous pourront servir à bien d’autres choses c’est certain et l’idée est de faire découvrir la belle cause d’aider les enfants… Parce que chaque enfant dans une cour d’école mérite vraiment d’être au chaud ,peu importe sa situation, ce n’est pas un luxe, c’est un besoin de base qui doit être comblé pour profiter de l’hiver sans geler… 

Pour en savoir plus sur la campagne : https://www.quakeroats.ca/fr/joyofwarmth

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