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La Récréation

Pour une vie de famille colorée

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À fleur de peau

Ben là, de quoi je vais avoir l’air…

1 août 2016 by Genevieve Leave a Comment

J’étais au primaire, je m’en souviens comme si c’était il y a deux minutes… C’était les camps d’entrainement pour l’équipe-école de basketball. Les filles les plus sportives voulaient représenter les aigles de L’Épiphanie et en plus, c’était vraiment cool de faire partie du clan de la relève sportive. J’avais IMG_1692envie de le faire, d’avoir le chandail noir, j’avais le goût de partir avec la gang de filles, j’avais tellement le goût de le faire ! J’ai commencé le camp d’entrainement dans le gymnase, ça a duré 10-15 minutes, le prof m’a dit dans ces mots-là exactement : » Tu es meilleure pour chanter des chansons pour encourager sur le banc… ». Ça s’est arrêté là, j’étais meilleure chearleader que smasheuse de ballon dans le filet… Bien entendu, j’ai pleuré comme une cocotte pleure quand elle n’atteint pas son but…

Après, je me suis installée dans une zone de confort sportif… J’ai fait un peu de karaté, de kin-ball, de danse et après plus rien. Le secondaire est arrivé et j’ai abdiqué. Pas que mon prof était méchant, juste qu’avec du recul, la phrase m’avait affectée plus que je pensais. C’était normal que je ne sois pas dans l’équipe école, je visais comme une-tu-sais-quoi mais je n’avais plus autant envie d’essayer des trucs. Dès que je voyais quelque chose de nouveau qui demandait des efforts différents, de la persévérance ou de l’endurance, je reculais. J’avais peur d’avoir l’air conne parce que l’orgueil grossit en vieillissant avec le secondaire, le cégep, la vie de parents, alouette.

Puis, il y a quelques mois, j’ai décidé que c’était assez. J’ai mis de l’avant le fait que je me fiche de ce que les autres pensent. Toutes ces aventures que j’ai manquées à cause d’une petite phrase de rien du tout. Cette phrase aurait vraiment dû être une phrase de rien du tout, j’aurais dû m’en contre-balancer (lire ici m’en contre-calisser, mais je suis une mère donc je ne sacre pas (ouais,ouais)). Depuis janvier, j’ai adopté ce que la petite moi aurait du adopter il y a longtemps : se foutre de ce que les autres disent ou pensent. 

IMG_1695Aux Super Aqua club il y a quelques jours, j’ai regardé les modules gonflables hardcore du type Wipe out et j’ai fait un fuck off j’y vais. Pas question que je rentre à la maison sans l’avoir essayé. C’était hard, c’était intense. Une ados a grimpé, c’était trop haut, trop dur pour elle… Je me suis mise à côté, ça semblait trop dur pour moi aussi mais je me suis crinquée pour le faire et lui »montrer » comment faire… Moi qui n’arrivais pas à faire de l’elliptique il y a 6 mois, je montrais à une fille à grimper dans l’eau avec un gilet de sauvetage sur une structure gonflable… 

Pas que j’étais meilleure qu’elle, j’avais la strap dans la poulie moi aussi, de derrière ça devait pas être cute à regarder, c’était dur, j’avais chaud, j’avalais de l’eau mais j’ai décidé que je l’aiderais parce que c’était juste de ça qu’elle avait besoin : se faire aider. Je l’ai revue plus loin dans le parcours, elle a dit à son ami : »Je suis incapable ! ». Je suis allée la voir en lui disant : »Non tu l’es, tu l’as réussi au début et tu vas le refaire encore. Oui, c’est plus dur que la fille athlète là-bas qui grimpe les doigts dans le nez mais c’est normal, t’es pas dans ta zone de confort. T’ES CAPABLE belle fille ! » Puis elle a continué et elle l’a fait.

On est capable plus qu’on le pense, on a parfois juste peur que l’autre nous voit forcer comme un bœuf ou qu’on finisse en
IMG_1399échec alors qu’on termine quasi toujours avec une coche de fierté de plus en l’essayant que si on ne l’avait pas fait. Je le sais, je me suis retenue de tellement de choses dans ma vie parce que t’sais de quoi j’aurais l’air ! Je savais que je ne ferais peut-être pas la totalité du parcours,mais lorsque le sifflet a sifflé pour dire que le 20 minutes était écoulé, en aucun temps je me suis dit : Oh j’ai échoué, je me suis plutôt dit : Man tu l’as fait, tu as sorti de bassins d’eau pas pires, tu as grimpé sur des structures qui glissent en ti-pépère, tu as enjambé des structures qui te donnaient un profil vraiment pas avantageux… Mais tu l’as fait… 

Plus jamais de ma vie je ne laisserai des paroles influencer mes capacités physiques à bouger et à me dépasser. Jamais je ne dépasserai un athlète pis c’est ben correct parce que ce n’est pas ce que je veux ! Ce que je veux, c’est me faire plaisir sans penser à ce que les autres vont penser, à si j’ai l’air d’une folle à siller, si j’ai l’air d’avoir les seins dans la face ou si je sue à des places où c’est pas supposé… C’est exactement l’exemple que je veux donner à mes enfants, ne pas avoir peur de ce que les autres vont dire parce qu’essayer des affaires c’est peut-être se découvrir des nouvelles passions. Parce qu’au fond, je n’ai qu’une seule personne à dépasser : Moi. Un point c’est tout… Les autres diront bien ce qu’ils voudront !

Tu veux t’amuser à te dépasser ? Tu peux venir te joindre à nous sur le groupe »La cour de Récré » la branche active du blogue »La Récréation » nous sommes plus de 3000 mamans qui s’encouragent et qui s’inspirent de nos belles petites et grandes réussites ! C’est ici : https://www.facebook.com/groups/1067518669938162/?fref=ts

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Filed Under: À fleur de peau, En santé, Sorties et activités

Notre premier journal de pêche #sépaq #vacances

1 août 2016 by Genevieve Leave a Comment

Ce qu’il y a de beau avec les vacances c’est les souvenirs que nous créons, ce n’est pas d’avoir tout planifié, ce n’est pas d’avoir tout prévu sinon nous écririons notre journal de bord avant de partir… Ce qu’il y a de beau c’est de le laisser s’écrire avec des sourires, des rires, des petits moments au clair de lune, autour du feu, sur le quai, dans la chaloupe… C’est d’avoir la capacité de regarder autour en se disant que nous faisons en ce moment partie de nos prochains souvenirs, de ceux de nos enfants et des histoires qui seront racontées à nos petits enfants… Voici notre premier journal de pêche parce qu’il faut toujours une première fois !

Jour 1 : Le départ

Départ de la maison, la voiture est pleine, nous avons trouvé une épicerie près de Québec pour ne pas transporter nos viandes si loin et éviter de trainer la grosse glacière qui prend trop de place pour rien. Nous arrivons au Camp Mercier dans la réserve faunique des Laurentides. La vérité : j’ai hâte, mais nous ne connaissons absolument rien de la pêche : GENRE RIEN LÀ ! Marc sait à peine conduire une chaloupe électrique et moi j’ai peur du moment où le premier poisson sera pêché, heureusement j’ai l’homme avec moi pour gérer la situation ! J’ai dédain des vers de terre mais j’ai comme le goût de vivre ce moment-là avec les enfants, de se créer une petite tradition dans la nature… Le chalet est juste trop beau, full équipe, pas de télé (YES), un foyer à l’intérieur, un autre à l’extérieur, la vaisselle est dans les armoires. On nous a assigné un lac pour pêcher demain et les enfants ont reçu une canne à pêche et des surprises pour débuter leur aventure ! Oh on a vu deux orignaux en nous rendant à l’accueil ! Maintenant dodo, je veux profiter de la journée et esquiver la pluie qui est annoncée en p.m.

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Jour 2 : Le début de la découverte !

Un beau dodo des enfants, la nature est calme, ça dort bien… Petit déjeuner pour tout le monde, les enfants se préparent rapidement, ils ont hâte d’aller pêcher pour la première fois, nous aussi d’ailleurs. Direction le Lac Vachon qui est à quelques minutes de voiture de notre chalet mais qui, selon Jean (le monsieur du Camp Mercier), est parfait pour notre famille. Le lac est petit et est pour une seule chaloupe. Sur la réserve le nombre d’embarcation est calculé avec le nombre de poissons ramassés pour préserver la faune puisqu’aucun lac n’est ensemencé. Nous l’avouons ouvertement, la pêche, bien qu’elle semble être calme, nous inquiète un peu… Nous arrivons, descendons les accessoires sur le quai et là, juste là, le lac devant nous est parfait. Ni trop petit, ni trop grand, en plein cœur de la nature, on voit les truites sauter hors de l’eau pour manger les libellules, c’est vraiment le calme plat, le décrochage se fait d’un coup….

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Tout le monde devient calme, on installe les enfants dans la chaloupe, juste ça, ça m’inquiétait mais non, tout va bien. Marc installe le petit moteur et nous partons découvrir le lac. J’essaie d’avoir l’air brave en ouvrant le pot de vers parce que j’ai peur de tout ce qui est petit et grouillant. L’environnement m’enlève l’envie de pousser de HIIIIiiii et des HAAAaaaaa ! Avez les enfants, nous nommons le premier ver Fernand et je l’ai fait comme si j’avais fait ça toute ma vie. Nous avions quatre cannes à pêche mais nous avons décidé d’utiliser seulement celles des enfants pour mieux superviser les hameçons. Ils sont petits et c’est vraiment la partie qui m’inquiétait. De toute façon, l’objectif pour nous deux n’était pas la performance mais plutôt le moment à vivre en famille. Puis… Louka et moi avons attrapé un poisson, la fierté dans ses yeux, c’était plus grand que nature, il était tellement content  !!!

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Au moment où la truite est sortie de l’eau, j’envisageais la suite : devoir la mettre dans la boite à lunch, mais avant, la partie qui ne m’enchantait pas pantoute, la décrocher… Nous étions les 4 crampés mais je me suis dit que c’était la job du papa ! Ben vous savez quoi ? Papa a comme backé solide, Louka était mort de rire alors pour rester brave et vaincre mes peurs jusqu’au bout, je l’ai fait moi-même, comme une championne ! Je pense que d’ici Noël les enfants vont arrêter de le taquiner ! Nous sommes retournés en aprèm, mais avec la pluie qui approchait nous n’avons rien attrapé, rien pour nous décourager, nous avons juste hâte à demain ! Ce soir, nous avons soupé, pris une marche dans un sentier, mangé des guimauves sur le feu, chanté des chansons (wow), fait une #larecreation dans la côte à côté du chalet puis, avant le dodo, nous avons mis nos lampes frontales pour aller voir le calme du lac avant d’aller dormir. J’adore l’eau calme le soir, c’est si apaisant dans la nuit. Nous avions l’air d’une escouade de lucioles! Les enfants sont partis pour la nuit, nous presque parce que nous avions juste hâte d’y retourner le lendemain…

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Jour 3 : L’excitation d’y retourner est à son comble !

Nous aurions pu changer de lac lors du tirage d’hier mais le Lac Vachon est juste parfait pour nous avec Rémi qui a un haut-parleur à la place de la gorge (si jamais des vacanciers plus âgés avaient été là pour une expérience de quantité de poissons). Nouss y étions pour une seule chose en fait : vivre un moment dans une chaloupe avec nos enfants loin de tout, loin de loin. Dans la journée, nous avons fait deux périodes de pêche et c’est fou comment notre organisation est rendue efficace ! Tout le monde sait quoi charrier, où le mettre, quoi faire. Nous avons été sur le lac 2X 2h30 aujourd’hui sans voir le temps passer. Les enfants étaient rendus à nous donner nos vers (pour Rémi, juste de prendre la boite c’était un exploit). Marc a pêché 3 poissons et a réussi à les prendre au moins dans ses mains, il était fier le papa ! Nous n’arrêtons plus de rire parce que comme j’avais laissé la glacière à la maison, lorsque nous pêchons je dois mettre nos prises dans ma petites boite à lunch en tissus-fancy entre deux ice packs… Nous sommes les seuls sur le site à nous promener avec une sacoche-à-poissons ! Moi je trouve que ça me donne un style en pas pour rire ! À toutes les fois que nous revenons pour peser nos prises, les enfants ont les yeux grands de raconter l’expérience qui vient de se passer à Jean. Je n’arrive pas à tout compter les mots qui sortent de la bouche de Rémi et à voir toutes les étoiles dans les yeux de Louka. Papa allume le barbecue dans la véranda, nous nous préparons à souper et j’écoute de l’oreille gauche les histoires que les enfants se racontent dans le chalet… Je me sens tellement bien et avouons-le, la vue pour couper mes légumes n’est pas la même qu’à la maison, le lac en fin de journée est si calme ! En soirée, nous avons fait un feu dans le chalet et nous avons joué avec les différentes activités qui étaient dans les goodies de la formation de pêche. Une soirée relaxe après une grosse journée remplie d’émotions d’attraper de beaux poissons.

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Jour 4 :

Beaucoup de pluie dehors. Nous avions apporté de quoi nous amuser : Des jeux de cartes, du fil pour les bracelets, des crayons, du papier. Une journée de jeux en pyjamas avec le bruit de la pluie, j’avoue c’était juste parfait pour nous ! C’est je pense ce que je peux dire de ma semaine : c’était juste parfait ! Nous préparons le départ, papa rempli la voiture, j’arrive pour fermer la porte et je la repousse pour regarder encore le chalet, comme pour prendre un polaroid dans ma tête parce que je viens de vivre un si beau moment avec ma belle famille… Petit arrêt pour aller dire merci à Jean et Alexandre à l’accueil du Camp Mercier pour leur grande générosité dans les explications parce que nous étions plus que débutants. Les enfants se choisissent un petit souvenir parce que pour la première fois de notre vie j’accepte. Je veux qu’ils se souviennent toute leur vie de notre premier voyage de pêche. Louka choisit un huard parce que Mamie Rouge adore le huard, Rémi un rouge-gorge parce que »À CAUSE DU SON! »… J’aime mes enfants !

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Nous devons dire que JAMAIS au grand JAMAIS nous aurions cru pouvoir faire 5 heures de chaloupe avec les deux enfants dans notre vie mais tout est dans la magie de l’expérience… Le lieu, le castor qui nage dans le lac, les truites qui sautent en dehors de l’eau pour attraper les libellules, les gens passionnés qui les encouragent à persévérer, le calme de l’eau, le coucher de soleil… Nous ne sommes pas encore des champions de la pêche (autant pour pêcher que pour apprêter le poisson disons-le) mais d’entendre les enfants raconter leur première histoire de pêche aux grands-parents pour nous c’est un frisson à toutes les fois, de voir leurs yeux grands comme des billes qui racontent comme des grands le bonheur de ce que nous venions de vivre…

Ce journal de bord, je le garderai pour eux, pour nous, parce les souvenirs qui y sont ont marqués une nouvelle première fois pour notre famille. Une première fois qui ne sera certainement pas la dernière !

Pour tout découvrir sur la Sépaq, ses réserves fauniques et les activités proposées c’est ici : sepaq.com/laurentides

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Filed Under: À fleur de peau, Sorties et activités, Tatouée Maman

Sérieux vous pensez vraiment que j’ai la tête à magasiner ça !

20 juillet 2016 by Genevieve 2 Comments

Sérieux, j’ai chaud, mon front perle de sueur, je fais l’étoile dans ma petite piscine sous un soleil de juillet… Puis en fin de journée, nous devons aller faire des commissions quand soudain, sorti de nowhere : LE STOCK D’HALLOWEEN est là, dans notre face…

Comme vous probablement depuis quelques jours je capote ! J’ai l’impression de me faire de plus en plus pousser 13615380_10154374133937502_5732872157139520210_ndans le dos. Plusieurs magasins créent une folie furieuse en août pour les habits de neige des p’tits en nous montrant que si-tu-le-prends-pas-là-too-bad-pour-toi… En fait, ils te disent que tu seras cordialement pogné avec les restants. De plus en plus ils arrivent plus rapidement sur les tablettes. Mais moi, est-ce qu’en août je devrais vraiment être en train de penser à l’hiver ? Je ne pense pas, je devrais penser plutôt à savourer un thé glacé sur le perron en me disant que l’hiver est loin devant moi.

Un enfant ça change vite de format, une année, j’ai été magasiner à la fin novembre des bottes d’hiver parce que mon plus vieux changeait de souliers aux 6 mois. En entrant dans le magasin de souliers (l’envie de le nommer me brûle en ce moment mais je vais me retenir…), la caissière m’a demandé un : »Est-ce que je peux vous aider ? » j’ai répondu : » Je cherche des bottes pour mon grand »… La face qu’elle a fait : un mélange d’incompréhension, de dédain et de dégoût, pire que si je venais de tuer une chèvre à mains nues dans l’entrée de la boutique. » Ben là il reste plus rien depuis des semaines ma petite madame, il faut être prévoyante avec nos enfants »… Elle venait de perdre une excellente cliente… Les années suivantes j’ai commencé à magasiner plus tôt parce que tsé URGENCE IL Y A !!!

hiver

Au fond,si nous arrêtions de nous pitcher à tout vider pour avoir le meilleur en premier, les entreprises ne penseraient même pas à sortir l’habit de neige en août, les citrouilles resteraient jusqu’à ce que ce soit le temps des citrouilles et le petit-papa-noël n’arriverait pas en juillet dans les magasins… EN JUILLET !!!!!! Il est même pas encore retourné au Pôle-Nord qu’on le sort de ses vacances le pauvre, même pas le temps de mettre ses bermudas roses que les oreilles lui frisent déjà !!

C’est parce que le consommateur achète que le saisonnier vend… Si le consommateur ne succombe pas à la tentation au-cas-où y’en resterait plus, l’hiver n’arriverait pas si tôt dans les centres pour nous faire dépenser plus, la madame ne m’aurait pas regardé croche dans son mégézin de souliers alors que c’était la suite logique après les bottes d’eau de l’automne de magasiner un soulier qui ferait le plus longtemps possible à mon kid parce qu’au prix qu’elles sont les bottes d’hiver est-ce qu’on peut respecter le fait que je ne veux pas en acheter deux pendant l’hiver !!

Ah oui, c’est vrai, anyway même si je dois en racheter, en mars c’est la sortie des meubles pour13533217_10156981049135005_5737715925985661724_n le patio et des gougounes parce que : Quel beau moment pour me magasiner un parasol… Le parasol il est où d’ailleurs en ce moment ? J’en ai un de brisé à réparer… Oh c’est vrai, il vient de quitter le plancher pour être remplacé par le stock d’école !!! Chéri sort le duck-tape pour le réparer, les parasols sont déjà out cette saison, ça va nous faire plus de sous pour acheter la tuque et les mitaines des enfants dans 3 semaines ou pendant les vacances de la construction !!

Right…

 

Pour nous suivre sur Facebook : www.facebook.com/tatoueemaman

Filed Under: À fleur de peau

«Ben moi j’ai jamais fait attention à ce que je mange pis ça va bien ! »

8 juin 2016 by Genevieve 8 Comments

Depuis ma remise en forme en janvier, je rencontre toutes sortes de personnes…. Parfois c’est enchantant, parfois c’est débandant ! Je suis celle qui n’a jamais fait attention, qui a toujours priorisé le  pas-de-sport, le mangeage comme ça me tentait… Je m’en fichais sans m’en ficher, je n’avais juste pas le goût de faire attention… Puis ça s’est mis à monter en flèche, en quelques mois… 40 livres plus tard, la montagne à monter pour faire redescendre mon poids semblait être hallucinante, je ne voyais plus le bout… En fait, à 30 livres de trop je ne voyais plus le bout alors j’ai fucké-off-toute et j’ai rajouté un 10 livres par-dessus 30+10=40… Tsé le fuck-off-toute qu’il ne faut pas avoir…

IMG_0878Je ne voulais rien connaître de comment manger, ça m’enlevait de la culpabilité de ne pas le faire comme il le faut. Force est d’admettre que ma méthode n’était pas appropriée pour moi… Comme vous le savez peut-être, je me suis reprise en main entourée de vrais spécialistes il y a 4 mois… J’ai appris à »calculer » ce que je mangeais… Ce n’est pas vraiment un calcul en fait, mais je connais mon nombre de fruits logique à manger  dans une journée et je sais qu’un cornet de crème glacée de la crèmerie est super bon mais que si je le mange, je devrai bouger plus… Un calcul logique quoi! C’était ça mon problème en fait, je me récompensais avec du sucre pis du sel en me disant : Anyway je vais bouger plus demain et là bam, je procrastinais la bougeotte et j’en subissais les conséquences. La conséquence à tous les jours n’était pas horrible, pour moi la conséquence était plusieurs semaines plus tard… À force de me récompenser tout croche, à force de me dire que je travaillais assez fort dans la vie pour pouvoir manger une poutine, parce que c’était ma fête pis que j’avais ben le droit, parce que c’était la fête de ma cousine, Pâques, que ma belle-mère nous recevait, la St-Jean, vendredi soir, un souper d’amis, la lune en lion… C’est maintenant que je sais à quel point je me gâtais sur des affaires pas si bonnes que ça…

Maintenant, c’est comme rendu plus facile parce que je sais avec quoi me récompenser, avec des équivalents meilleurs sinon plus… Mais à toutes les fois que je refuse, il y a toujours un commentaire du genre (je t’ajoute à mon grand plaisir ce que j’aimerais parfois répondre) :

-Coudonc, tu peux dont ben plus vivre : C’est vrai que de dire non à un sac de chips ça m’empêche vraiment de vivre…

-Ben moi je n’ai jamais fait attention de même pis ça va bien ! : BEN TANT MIEUX POUR TOI !

-Ben là t’en a perdu assez tu peux bien en manger : Et si par hasard ça ne me tentait juste plus ?

-C’est ben rigide ton affaire ! : En fait non, personne ne me tord un bras, personne de me fouette, je sais juste que ça ne me tente plus du poulet avec des frites !!!!

-T’sais qu’un moment donné tu vas perdre le contrôle pis c’est là que tu vas tout reprendre : Ben merci pour l’encouragement….

En fait, ce que j’ai appris, c’est de ne plus saliver sur des affaires que je salivais… Je salive sur le goût des épices comme jamais ! JeIMG_0667 me fais un popsicle au lait au chocolat quand j’ai une petite rage de fille menstue, je prends un concombre je le coupe en lanière, j’ajoute une petite trempette au yogourt grec avec de l’aneth et du citron… c’est devenu 1000 fois meilleur pour moi qu’une poignée de bretzels si vous saviez. Pourquoi de dire non à quelque chose fait de nous quelqu’un qui se prive ? Pourquoi est-ce qu’on me regarde comme une anorexique ou une fille qui a un problème dans le coconut? Bien sûr, il y a des moments où je me parle un peu plus fort, genre le mois passé à la fête de ma cousine, il y avait ce morceau de gâteau devant moi qui avait été laissé après que ma tante ait coupé les morceaux… Vous savez, ce gros morceau qui reste là… J’étais tellement pleine de mon souper, pour vrai, je n’en avais pas tant envie que ça mais tsé il était quand même au chocolat ! J’ai juste dit : «Ça va bien, mais je pense qu’on peut quand même l’enlever et le donner à quelqu’un d’autre»…

Juste après, ma mère m’a raconté que mon parrain, lorsqu’il arrêtait de fumer, avait changé son »mind set » pour ne pas devenir fou en voyant les autres fumer. Je n’ai jamais fumé de toute ma vie, mais beaucoup de gens comparent la malbouffe ou le sucre à cette dépendance. Au lieu de voir quelqu’un fumer et se dire : «Oh mon Dieu, le chanceux, si au moins je pouvais faire comme lui juste un peu, je serais libérée, ça me ferait tellement du bien.» Parce que c’est ça en fait que le morceau de gâteau m’avait chuchoté quelques minutes avant, l’indice de plaisir qu’il procure est plus grand que son indice santé et avant, je pensais que je comblerais quelque chose avec ça dans ma tête, dans mon coeur ou je ne sais pas trop où…. Eh bien lorsqu’il voyait quelqu’un dans un hall fumer, il se disait : «Oh le pauvre…» pas pauvre dans le sens de sans le sous ou dans le sens de sans-papier… Pauvre dans le sens que lui, pour lui-même, avait gagné quelque chose en arrêtant au lieu de perdre un plaisir vous comprenez ?
Sachez gens qui m’entourent que je mange tellement, tellement à ma faim, je mange mieux que je n’ai jamais mangé parce que je ne me prive jamais de bonnes choses, c’est juste que mes bonnes choses ont changé. Je préfère juste les chips de kale au four que les chips sel et vinaigre dans un sac jaune au dépanneur… C’est tout… Ne me plaignez, pas, je ne suis pas à plaindre, au contraire, soyez fiers pour moi, j’ai juste enfin découvert ce que j’avais envie de manger et qui est bon pour moi pour mon dedans comme pour mon dehors… !

P.S : Pour te joindre à notre groupe de parents qui se motivent à bouger : https://www.facebook.com/groups/1067518669938162/?fref=ts

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Filed Under: À fleur de peau, En santé

La paternité : Pas toujours siiiii naturel

8 juin 2016 by Marc-André Morin 4 Comments

La paternité, ce n’est pas quelque chose qui a toujours été naturel, voir même évident pour moi. Personne ne nait avec un manuel IMG_0348d’instruction, ça tout le monde le sait, mais je crois qu’en ayant un peu d’ouverture d’esprit et en essayant de mettre de côté un peu son orgueil (typiquement mâle), on peut s’en tirer pas pire, pas pire pantoute même.

Je ne prétends pas être une sommité en paternité, bien au contraire, mais j’avais horreur de me tromper, je me sentais vraiment looser d’être incapable de monter un meuble Canadian Tire… même pas ikea là…CANADIAN TIRE !!!

Sauf qu’un jour, j’ai eu THE déclic! Le déclic qui fait que tu comprends enfin la game. J’ai réalisé qu’on aime ce dans quoi on est bon et qu’on est bon dans ce qu’on pratique.

À partir de là, je me suis accordé le droit de me pratiquer, d’apprendre, mais surtout de faire des erreurs dans tout, tout le temps incluant mon nouveau rôle de père. Tout le monde fait des erreurs (c’est aussi évident qu’il y a du sucre dans le Kiri aux fraises!!!) et  j’ai commencé à m’impliquer de plus en plus. C’est sûr que ce n’est pas toujours évident, mais j’aime 100 fois plus ma vie maintenant qu’avant ou j’étais toujours fâché après tout et tout le monde parce que ça marchait pas comme je voulais ou que je faisais rien de peur de me tromper ou d’avoir l’air épais. Dieu sait qu’en paternité on peut se tromper… Ben dans tout en fait.

IMG_0358Ce que j’essaye de faire quotidiennement,  c’est de suivre le flow de ma vie de famille en ne me faisant pas trop d’attentes. On s’entend: pas trop d’attentes dans le genre: demain je vais inscrire mon gars au hockey pis y va aimer ça et il va être bon. Peut-être pas… Ça se peut qu’il n’aime pas ça le hockey. Ça se peut que ton gars aime le boulingrin (pour ceux et celles qui ne le sauraient pas, le boulingrin c’est un sport d’Angleterre qui ressemble à la pétanque #chtapprendsdesaffaireshein) ! Pis c’est correct parce que ce n’est pas toi qui joue, c’est lui.

Les pères, on est là pour épauler et guider nos enfants dans leurs décisions, aussi champ gauche soient elles. On est là pour enseigner les bonnes valeurs de la vie, on est là pour accepter leurs différences et suggérer des pistes de solutions à leurs problèmes sans trop insister parce que c’est quand même leur vie, pas votre deuxième chance d’avoir l’âge de vos enfants.

Filed Under: À fleur de peau

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À propos de La Récréation…

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