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La Récréation

Pour une vie de famille colorée

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À fleur de peau

Ôde à mon mou

22 septembre 2016 by Genevieve 3 Comments

J’ai ce nombril qui n’est plus rond, mou

Il s’est aplati comme une galette,

Je peux le squeezer en petit motton,

Il me sert même parfois de petite tablette…

 

La peau de mon ventre est comme un accordéon 

Qui siffle l’amour au gré du vent

Le plus dur est de me trouver un pantalon

et d’entasser mon mou dedans…

 

L’amour a créé des routes infinies 

Comme une formule un qui fait sa trace

Elles sillonnent autour de mon nombril 

J’aimerais parfois qu’elles y prennent moins de place… 

 

Couchée sur le côté c’est un jeu de dominos,

Mes seins et mon ventre se garochent sur le matelas, 

Puis quand je me retourne sur le dos, 

Ma craque s’envole c’est le calme plat…

 

Oui mon coeur ma bédaine est ratatinée 

Pourtant ça fait déjà mille ans que je n’ai pas pris le temps

De prendre un bain, d’y mariner 

Sans que quelqu’un vienne faire caca ou me demande de l’essuyer… 

 

Parfois j’aimerais retrouver mon corps d’avant

Puis quand je vous regarde danser et rire 

Le bonheur vire vite comme un vire-vent 

Fuck ma gaine, c’est un plaisir 

De vous avoir portés aussi longtemps… 

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Filed Under: À fleur de peau

Jeune Mère Cherche Crédibilité

21 septembre 2016 by Genevieve 6 Comments

J’avais 21 ans, j’ai testé positifs sur le petit bâton bleu, vous savez celui sur lequel il faut faire pipi… Je me souviens, mon sourire partait, revenait, partait, revenait, il n’était pas 10400887_85241885004_791_ncertain de ce qu’il était en train de vivre, il ne savait pas si c’était une bonne ou une mauvaise nouvelle qui arrivait dans notre jeune vie couple. Je me suis assise, j’ai pesé les pours et les contres, les contres étaient remplis de »din coup que » alors nous avons décidé de foncer.

Ce que je savais c’était qu’un bébé c’était une immense dose de responsabilités et que j’avais envie de relever le défi, de devenir la maman de ce petit coco qui était déjà là depuis quelques semaines… Le compte à rebours était commencé, bien qu’il y avait de la neige comme ce n’était pas possible, quand les feuilles commenceraient à virer au rouge j’aurais un petit bébé à promener… La bédaine s’est mise à grossir, le regard des gens venait de changer… Chaque regard avait son mot à dire. Chaque regard parlait comme si moi, je n’avais pas de yeux pour les voir. C’était un mélange de dédain, d’incompréhension, j’avais cette binette qui m’était propre mais qui ne donnait aucune crédibilité au ventre que je portais. J’étais une femme, mais depuis que j’avais cette bédaine, les gens se sont mis à me parler comme si j’avais 8 ans, comme si j’étais trop jeune…

4606_184479095004_4816928_n-1Mon bébé est arrivé, j’avais maintenant 22 ans et d’un coup j’ai perdu toute ma crédibilité en même temps que mon placenta. Les madames dans les CLSC se sont mises à me parler comme si j’étais une épaisse finie, une infirmière m’a fait pleurer parce qu’en posant des questions sur les coliques elle m’a répondu: «Mais ma belle pauvre toi, c’est ça avoir un bébé…». NON CE N’EST PAS ÇA AVOIR UN BÉBÉ, avoir un bébé c’est poser des questions pour essayer de trouver des solutions, pas pour se faire regarder comme la dernière des connes, avoir un bébé, c’est un apprentissage de tous les jours avec parfois des murs à escalader qui ne finissent plus de finir et madame vôtre rôle était de m’encourager, pas de me regarder comme si j’avais fait une gaffe ou que j’avais signé un contrat sans avoir lu les minuscules caractères noirs. Ma crédibilité je l’ai prise dans un mot : Éducatrice. J’étais une éducatrice et je me suis rendue compte que quand je disais à un spécialiste que j’étais une éducatrice à l’enfance le regard changeait d’un coup, on arrêtait de me parler comme une tarte, on me parlait comme si j’étais aussi une spécialiste.

J’utilisais des mots comme »cognitif », »langagier », »développement globale de l’enfant », »période de lalation » et du coup, c’était dans la poche, le ton changeait, je trouvais ça 1935724_270101585004_3504857_n-1ridiculement ridicule ! J’étais jeune, en forme et je me levais à toutes les nuits pour mon bébé pour lui donner du lait, le prendre dans mes bras quand il avait de la peine et pourtant on me regardait comme si j’avais fait quelque chose de mal… Ce n’est plus la mode d’avoir ses enfants jeunes. Il faut avoir attendu, avoir tout placé, être responsable d’un bout à l’autre, remplir les critères mais devenir maman ce n’est pas une mode, c’est une envie, une émotion qui te pogne dans le ventre, dans le coeur, dans la tête tout en même temps et parfois en désynchronicité totale… Comme dirait l’autre : C’est une quessstiooonnnnn de feeeeeelinnngggggggg ! Mais qui avouons-le par contre vient avec un lot de responsabilités. J’ai appris sur la vie sur le tas, tout en même temps mais je suis heureuse du chemin que j’ai pris…

Être une jeune maman c’est affronter des regards, c’est souvent de partir avec deux points en d’sour de la ligne de départ parce qu’il faut se bâtir une confiance en soi de béton pour vivre avec les jugements des gens. J’ai décidé de marcher la tête haute, d’être fière de ce que je faisais pour mon enfant. Ce matin, c’est la fête de mon grand. Huit ans plus tard, je peux  dire que je m’ennuie de ce moment-là, mais j’aurais le goût de retourner 8 ans en arrière, me prendre dans mes bras, me bercer en me disant que le regard des autres c’est la pire chose auquel donner une once d’attention. Vous aimez votre enfant, vous faites de votre mieux… Au yâbe la crédibilité,  promis elle viendra dans quelques années. Regardez votre poupon dans les yeux, parce que pour lui, vous n’avez pas d’âge, vous n’avez qu’un amour infini dans la pupille, c’est ce regard qui est le plus important et rien d’autre. Point.

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Filed Under: À fleur de peau, Tatouée Maman

Mes fils, portez ce que vous aimez point .

4 septembre 2016 by Marc-André Morin 3 Comments

En magasinant dans un magasin à grande surface de Laval, j’ai vu dans le rayon homme des chemises fleuries. Ça fait, je dirais, pour IMG_1851vous donner une approximation, depuis que Jeffrey Piton est passé à la voix que ma blonde me «gosse» pour que je porte des vêtements fleuris ou à motifs autres que lignes ou carreaux. Honnêtement, je n’avais jamais ressenti le besoin d’avoir un accessoire fleuri dans ma garde-robe en fait, j’y avais même jamais pensé. J’entre dans la cabine d’essayage avec 7 morceaux (pas tous fleuris la, y’a quand même des limites…). J’essaye tous les morceaux et je me garde les deux chemises fleuries pour la fin.

Les enfants et ma femme m’attendaient à l’extérieur de la cabine pour me donner leur appréciation. Pas trop compliqué, thumbs up pour prend le morceau et thumbs down pour redonne le morceau, Rémi a ajouté un pouce sur le côté, ça veut dire : Pas si pire. J’enfile la première chemise, bleu avec des petites fleurs bleu marin. Succès instantané, trois thumbs up. Ok c’est pas si pire, j’essaie l’autre qui est un peu plus intense côté fleurs. Aucun doute, c’est un oui. Mais la, moi j’essai ça pour leur faire plaisir… je les prends-tu? J’assume tu ça moi des fleurs? Pis c’est pas in-ti-peu de fleurs, pas une ou deux, toute la chemise au complet. Ok, je vais les prendre, les deux. J’ai pas grand chose à perdre. En fait, la première, avec les petites fleurs, ça paraissait pas tant que ça que c’était des fleurs. Mettons qui fait un peu noir pis que je passe ben vite en char devant chez vous, tu le verras peut-être pas que c’est des fleurs, mais l’autre, c’était plus évident. Tellement plus évident, que je l’assumais un peu moins, genre presque pas. Elle est restée sur le support chez nous un ti boutte. Au fond qu’est-ce qui me faisait si peur? C’est quoi les raisons qui faisaient que moi, je redoutais une des chose la plus inoffensive sur la terre, des fleurs. Je vous entend déjà, vous aller me dire, c’est facile, tu trouves que les fleurs c’est pour les filles. Mais au fond, à bien y penser, j’associe beaucoup plus les fleurs aux salons mortuaires et à mes plats de bandes qu’a un genre en particulier?!?!? Anyway, j’ai finis par assumer la deuxième à cause de la première. J’ai porté la «moins fleurie», je me suis assumé et voilà! Je ne suis peut-être pas rendu au même niveau que Pierre Lapointe point de vue vestimentaire, mais c’est quand même un début.

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Je crois qu’en m’assumant, à tous les niveaux, autant vestimentaire, paternel et personnel, je suis plus en mesure de prendre des décisions qui sauront me faire évoluer. C’est quoi le rapport entre mettre des chemises fleuries et mon évolution? En fait, assumer c’est surtout faire les choses pour soi dans le sens que, ça se peut que certaines personnes ne partagent pas mes choix et mes opinions, ça se peut que certaines personnes n’aient pas les mêmes gouts que moi, mais vous savez quoi, c’est correct. C’est correct parce que c’est moi qui la porte la chemise et une chemise pas assumé ne me fera pas aussi bien qu’une chemise assumée. C’est banal comme exemple, mais si on l’applique sur un sujet comme nos familles, ça prend une toute autre ampleur parce que le développement familial est directement impliqué. J’assume que mes enfants aient une chance de tomber puisque je veux qu’ils apprennent à marcher, j’assume que mes enfants risquent de se tromper parce que je veux qu’ils apprennent par eux-mêmes. J’assume ma tête de cochon parce que je sais que ça peut m’être utile.

IMG_1836J’assume que mon fils porte une chemise rose parce qu’il aime le rose autant que les autres couleurs de la même façon qu’il aimait se déguiser en princesse à la garderie et tourbillonner avec une robe avec des paillettes quand j’arrivais dans son local… À la base, je m’en fiche de la robe, je m’en fichais parce que pour lui c’est ce qu’il avait envie de faire à cet instant précis et je veux que mon enfant soit heureux parce que je l’aime. En ce moment, je crois bien qu’il est le mieux placé pour savoir ce qu’il aime, ce qui le passionne et qui lui procure du bonheur. Parce que de toutes façons, ça dérange quoi? Ça dérange qui?  On a peur de quoi? On a peur qu’il s’assume trop? Au fait, est-ce que ça vous arrive à vous de trouver que vous devriez vous assumer un peu plus? De vous empêcher de faire quelque chose par peur de vous faire juger? Montrez à vos enfants que c’est bien de s’assumer et écoutez-vous un peu.  Écoutez votre petite voix à l’intérieur qui vous pousse à ressentir pleinement que vous aimez telle ou telle chose ! Apprenez à vous assumer un peu plus en même temps que vos enfants, n’ayez pas peur d’avoir vos opinions, vos goûts et de les assumer. Parce que l’estime de soi ça se construit autant avec une robe de princesse dans le coin déguisement qu’avec un gros marteau black n decker dans le coin de l’établi de la garderie…

P.S Au papa qui nous a un jour dit que c’était peut-être à cause du lait de soya (#oestrogenes) que notre fils aimait tourbillonner : T’es vraiment cave et j’assume pleinement cette phrase parce que je n’ai pas su quoi te répondre tellement j’ai figé au moment où tu me l’as dit… C’était juste trop cave… Trop cave pour que je puisse te donner une seconde de plus d’attention…

Filed Under: À fleur de peau

Être papa ce n’est pas d’avoir toujours raison…

16 août 2016 by Genevieve 1 Comment

Bon la, j’ai besoin que vous baissiez la garde, tout le monde, j’ai besoin que vous relaxiez, dépendamment de l’heure, ouvrez-vous une bière, versez-vous une coupe de vin ou versez-vous un café si c’est le matin. Enlevez-vous souliers/gougounes. On est relax … Parfait!

Cette semaine j’ai eu une petite confrontation avec mon plus vieux, rien de bien grave, juste une mésentente père-fils genre, quelque chose de vraiment niaiseux, ça vaut même pas la peine de l’expliquer. Des fois, j’ai l’impression que j’ai 7 ans encore, mais bon, passons. En fait, non, on passera pas. On passera pas parceIMG_1700 que j’ai mijoté mon comportement pendant quelques jours et je crois que j’ai compris de quoi. Souvent, certaines facettes de nos enfants viennent nous chercher, même que des fois, ça nous énerve «big time» (je peux comparer ça a une alumette qui s’enflamme, c’est assez intense). Aussi banal que ça peut être, la plupart du temps, ces comportements irritants sont nos propres défauts qu’on voit dans nos enfants. C’est sur qu’on voudrait que nos enfants soient parfaits, qu’ils écoutent toujours du premier coup, qu‘ils aient des bonnes notes à l’école, que tout se fasse tout seul et bla bla bla… mais la vie, la vraie vie la, c’est pas ça, si on veut que nos enfants aient un esprit critique, ils se doivent d’être parfois en accord et parfois en désaccord avec certaines choses et ils se doivent de l’exprimer et ça se peut qu’ils aient de meilleurs arguments que vous par rapport à leur réalité. Si on veut que nos enfants apprennent, ils se doivent de se tromper. Et vous savez quoi? Les parents, on est les premiers profs, les premiers juges, les premiers spectateurs, les premières interactions, les premiers tout dans le fond! Les premiers échanges d’argument, les prises de positions seront donc inévitablement avec nous. Les enfants apprennent de nous et on apprend avec eux. C’est la que ça devient totché! Ils sont le mélange des bons et des mauvais côtés du père et de la mère.

Chaque enfant a sa propre façon d’assimiler les consignes, pas nécessairement comme le père, ni comme la mère mais, comme eux. Des fois c’est bon de s’en rappeler parce que ce qui est simple pour vous ne l’est pas forcement pour votre conjoint(e), alors imaginez pour un enfant (je ne veux pas dire que les enfants sont imbéciles ou qu’ils comprennent moins vite, je veux juste dire que vous avez un peu plus d’expérience de vie qu’eux. C’est tout-a-fait normal et même IMG_2548souhaitable que vous en ayez plus qu’eux). Vous avez vos automatismes et ils auront les leurs. Des fois, quand il y a des frictions c’est juste qu’il y a une
incompréhension. Et ce n’est pas toujours la personne qui reçoit l’information qui reçoit mal, des fois c’est celui qui donne l’information\ la consigne qui est pas comprenable! Un lanceur au baseball qui fait un mauvais lancé, c’est pas la faute du receveur! La plupart du temps on explique de la façon qu’on comprend, qu’on est le plus a l’aise et c’est normal, mais l’autre ne comprend pas nécessairement de la même façon que nous et des fois on devrait essayer de se mettre dans la peau de l’autre et essayer de comprendre comment l’autre comprend. C’est pas toujours un fit facile, même si c’est vos propres enfants.

Il y a plusieurs étapes dans la transmission d’une information (consigne), il y a ce qu’on pense, ce qu’on veut dire, ce qu’on dit, comment on le dit, ce que l’autre entend, ce que l’autre comprend et comment il l’interprète. Plusieurs chances de tomber foulball !!! C’est pour ça qu’on devrait peut-être (et je m’inclus la dedans) essayer de mieux comprendre nos kids. Ça se peut que votre enfant ne comprenne même pas qu’il ne comprend pas et il ne le dira pas, juste pour pas que vous vous fâchiez d’avantage! Ça serait peut-être bon de double tchèquer par après, juste pour être sur. Demandez lui de vous réexpliquer dans ses mots (conseil de la maman-éducatrice à la maison que j’apprends à mettre en pratique) et ça pourra vous évitez toutes les variantes de : Je viens juste de te le dire… ou me semble que c’est pas dur a comprendre… Ça se peut que votre enfant n’ait pas compris parce que c’était pas clair. Votre enfant évoluera de jours en jours et il changera probablement de façon de comprendre avec le temps. Vous allez devoir vous adapter à votre enfant et il s’adaptera à vous!! L’humain est bien fait. Je crois que si votre enfant voit que vous faites des efforts, il en fera, parce que vous êtes leur modèle, ti-pet veut faire comme papa ou maman.  Ça l’air que c’est un «work in progress» les enfants… Et vous l’êtes tout autant. En tout cas c’est ça que j’ai compris, comprenez-vous?

D’un papa qui a toujours pas toujours raison….

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Ton petit frère, ton petit compagnon….

9 août 2016 by Genevieve 1 Comment

Mon grand, j’ai été une grande sœur, ce matin je te comprends… Tu voulais partir à vélo un peu plus loin, mais ton petit frère voulait te suivre. C’est poche parce qu’on t’a dit que tu devais rester dans notre secteur pour que nous puissions te voir. T’étais fru, je te comprends… IMG_1360 (1)
Une fois, quand ma petite sœur était petite, j’avais été chercher des jujubes de pêche au dépanneur Bonus du village pour moi pis mes amies, quand elle et maman s’en sont rendues compte, on m’a demandé de partager… Ça m’a tellement fait suer, j’ai marché vite jusqu’à la porte avec ma mini-sœur qui me suivait super vite, j’ai voulu sortir de la maison pour fuir avec mon précieux et en fermant la grosse porte d’entrée pour aller rejoindre mes amies en vitesse dans l’espoir de nous remplir la bouche de jujubes je lui ai coincé les petits doigts dans la porte d’entrée… Tu as mal juste à le lire ? J’ai mal juste à l’écrire ! Je me sentais comme un monstre parce que je l’aimais tellement ma sœur, je lui aurais donné ma vie je pense mais à ce moment-là, tout ce que je voulais c’était avoir la paix. Ça fait maintenant 23 ans au moins que c’est arrivé et pourtant, je me souviens du mal que j’avais à voir sa petite main enroulée dans la glace, j’ai encore un petit pincement au cœur parce qu’au fond tout ce que je voulais c’était un petit moment d’autonomie toute seule… Comme toi ce matin…

C’était la même chose lorsqu’elle voulait me suivre partout tout le temps. Elle était trop bébé-lala, moi je voulais de la liberté. Elle stoulait toute, moi je voulais un jardin secret, je voulais pouvoir parler avec mes amies tranquille. Je voulais pouvoir dire que j’avais le kick sur Benoit sans qu’elle répète tout à maman et aux matantes dans les partys… Puis le soir, une fois tout le monde rentré à la maison, j’étais scotchée avec elle, à rire, à me disputer, à jouer aux cartes, à écouter un film dans le même sleeping, à faire une cabane pour dormir, à jouer avec nos poupées-muffins…

Je ne sais plus combien de fois maman m’a dit de prendre soin d’elle, que c’était mon petit trésor… Elle avait si raison. Plus tard, notre écart d’âge ne paraissait presque plus. J’allais m’asseoir avec elle pour aplatir nos cheveux, pour dessiner, pour jaser de nos peines d’amour… D’autres temps, d’autres préoccupations parce que maintenant nous pouvions nous raconter notre dernière peine d’amour en nous consolant, fini le temps où j’avais peur qu’elle aille tout mémérer parce que nous étions plus complices que jamais.

Mon grand, être le plus vieux dans une famille, ce n’est pas toujours facile, mais avouons-le être un humain en général n’est pas toujours facile non plus. Chaque rang dans une famille comporte ses avantages et ses inconvénients. Ce n’est pas toujours le fun et ce n’est pas toujours plate, ça dépend des jours, des moments, des situations… Parfois tu auras des privilèges que ton petit frère n’aura pas parce que ça fait partie de la vie. Tu seras majeur le premier, tu auras ton permis de conduire le premier mais parfois tu dois rester dans notre petit quadrilatère pour faire du vélo parce que ton petit frère est trop petit et qu’il a tellement envie de te suivre, tu es son héros et ça aussi c’est tellement un privilège…
13087724_10156745948080005_5626610196370596671_nUn jour la vie m’a enlevé ma petite sœur précieuse, comme une méchante, comme si de rien n’était… Je vous regarde les enfants et j’ai envie de vous dire à quel point vous êtes chanceux de vivre votre enfance bras-dessus-bras-dessous, je chéris avec vous vos rires ensemble, vos façons de vous réconcilier, votre façon de venir nous voir pour nous demander un privilège avec votre petit regard complice, votre façon de vous faire un câlin avant de vous séparer pour l’école et la garderie.. Je comprends mieux ma mère maintenant que j’ai le privilège d’être votre maman lorsqu’elle me disait de prendre soin de ma sœur comme d’un petit trésor, un petit frère ou une petite sœur, c’est si précieux. Elle n’était pas médium ma mère, elle était juste pleine de bon sens, c’est tellement plein de bon sens une maman au fond…

Puis, c’est quand tu m’énumères ce que tu aimes tant d’avoir un petit frère versus les deux ou trois pécadilles sans importance au fond qui font que parfois c’est moins le fun que je sais que tu reconnais la chance que tu as. Croyez-moi mes enfants, vous avez tellement, tellement de la chance de vous avoir et de pouvoir vous serrer fort dans vos bras avant le dodo… Je ne peux pas vous l’expliquer de long en large, vous êtes trop petits encore mais si vous saviez à quel point ça me manque et que j’aimerais pouvoir avoir encore cette chance avec elle, si vous saviez…

Vous êtes chanceux de vous avoir et moi, je suis chanceuse d’être votre maman…

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