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La Récréation

Pour une vie de famille colorée

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Genevieve

La fois où mon stérilet m’a piqué ma joie de vivre…

16 mars 2017 by Genevieve 45 Comments

On m’avait dit que c’était simple comme bonjour de porter le stérilet avec hormones, on m’avait dit que c’était le bonheur et que ça allait changer ma vie. Nous avions à l’époque convenu que notre deuxième serait probablement notre dernier bébé ou du moins, qu’on prendrait une pause indéterminée. Bébé avait environ 7 mois, je me suis dit que c’était le bon moment.

J’ai fait installer mon stérilet au printemps. Je me suis mise à avoir des douleurs épouvantables, je perdais du sang comme dans Kill Bill, mais on m’a dit que ça arrivait et que dans quelques semaines ce serait rétabli… Je me suis mise à être fatiguée, à avoir des crampes à tous les jours, je pleurais tout le temps et je ne savais pas pourquoi. On me disait que c’était peut-être dû aux saignements post-installation et que ça passerait. Je le savais que ça n’allait pas.

Je me suis mise à m’enfermer dans ma chambre dans le noir en pleurant. Je n’avais plus envie de me coller, ni avec mon chum, ni avec mes enfants. Comme il y a des antécédents de dépression dans ma famille, certains me disaient que j’étais probablement en post-partum de mon bébé. Puis, c’est devenu de pire en pire. Je me suis mise à avoir des envies suicidaires, des vraies. Certaines personnes dans mon entourage faisaient comme si de rien n’était, je pense que c’est la seule fois de ma vie où je pense que j’aurais pu le faire. Je n’étais plus moi. Mon mari était inquiet. Je ne faisais plus à manger, je ne faisais que dormir et pleurer. J’ai fermé mon Facebook, la vie de tout le monde me faisait chier. Dès que chéri revenait du travail, je lui donnais les enfants et je retournais dans mon lit en fermant les rideaux.

Il m’a obligé de prendre rendez-vous vite, il était inquiet pour moi. On m’a proposé d’attendre après les vacances de la construction de mon mari pour retirer mon stérilet, même si c’était depuis cette journée que rien n’allait, tsé peut-être que j’avais juste besoin de repos, que pendant ses vacances il pourrait me laisser dormir, reprendre le dessus tranquillement et après nous pourrions prendre une décision. J’étais à 50% de mon salaire, je n’avais pas de sous, le stérilet m’avait coûté cher, je me suis dit que ça valait la peine d’attendre, après tout, c’était peut-être juste ça… J’ai voulu lui donner une chance.

Deux semaines plus tard, mes deux grandes et merveilleuses amies Audrée,  Catherine et moi avions cédulé plusieurs semaines d’avance un pique-nique dans un parc près de la rue Molson. Vous savez, ces amies que vous aimez tant voir que vous comptez les jours eh bien, je ne voulais plus y aller. Je ne voulais plus voir personne, PERSONNE… J’avais peu parlé de mon état parce que personne ne me prenait au sérieux. Cette journée-là je me sentais vide, vide, vide. Je me souviens, j’étais assise et j’avais l’impression d’être dans une pièce blanche sans meubles ni fenêtres pour me sauver. J’ai pris mon bébé, je me suis mise à marcher, à avoir de la peine pour lui d’être dans les bras d’une maman comme moi. Je me détestais et je venais de décider qu’il ne méritait pas que je sois sa mère.  Je me souviens j’ai regardé au loin, il y avait la table avec mes amies que j’aime, mon mari, les enfants jouaient dans le parc et moi, j’étais en train de calculer : Et si, je partais en courant avec Rémi, que je le donnais vite dans les bras de papa en continuant mon chemin en le plus vite possible j’aurais peut-être assez de temps pour que ma carcasse se face écraser par le premier camion passant… Puis, j’ai eu la vision de mon plus vieux avec son papa en larmes autour de moi en attendant les secours et j’ai vite réalisé que ça ne pouvait pas se faire… Que plus rien dans ma tête ne faisait de sens.

Mes amies me regardaient, ne me reconnaissaient plus, je ne me reconnaissais plus moi non plus… On s’est assis dans la voiture, je savais que j’étais à une étape cruciale avant le suicide, j’étais en train de me faire un plan. Je lui ai tout dit ce qui s’était passé dans ma tête au parc, je sais que c’est l’appel à l’aide qu’il faut faire. Je n’aimais plus personne, mais je me souvenais de les avoir aimé il y avait de cela pas si longtemps. Je me rappelle que je les regardais avant avec émerveillement et que là, ça n’arrivait juste plus…

En arrivant à la maison, on a fait des recherches sur le web pour finalement découvrir d’autres femmes qui avaient vécu ce que j’étais en train de vivre, d’autres femmes qui avaient fini sur des antidépresseurs quelques mois après l’installation de leur stérilet. Nous sommes retournés à la clinique le lundi suivant, c’était une autre doc… J’ai demandé de me le retirer immédiatement. Elle a aussi tenté de me convaincre que les effets secondaires de dépression étaient rares et blablabla… Puis, je pense que c’est la seule fois où j’ai crié dans le bureau d’un docteur, je n’avais plus d’énergie pour respirer alors encore moins pour m’obstiner. J’ai hurlé : JE VEUX MOURRIR ! Si vous ne me l’enlevez pas maintenant, vous allez me le retirer à la morgue cet après-midi vous me comprenez ?

Elle me l’a retiré quelques minutes plus tard en me disant qu’elle ne pouvait pas me laisser sortir de son bureau après ce qu’elle venait d’entendre, je lui ai expliqué que j’ai verbalisé ce vers où je ne voulais pas aller parce que j’avais besoin d’aide. Mon chum était présent, à l’écoute, j’étais bien entourée et comme mon grand-papa s’était suicidé l’année de mes 15 ans je ne voulais pas faire vivre cette épreuve à mes enfants. J’ai fait la promesse que j’irais voir des ressources comme je l’avais fait ce matin-là. Je suis retournée à la maison et 48 heures plus tard, je ressentais déjà des changements dans mon corps. J’ai recommencé à sourire pour vrai, sans faker pendant la semaine qui a suivi. J’ai cessé de pleurer quand mon bébé se réveillait le matin parce que j’étais heureuse d’aller le voir dans son lit, j’ai recommencé à lui faire des façons quand il m’en faisait. J’ai arrêté d’avoir peur de moi-même parce que je l’avoue, je suis devenue mon pire ennemi pendant 1 mois et demi, cet été là. Je suis une personne à l’écoute de mes émotions et je savais depuis quand j’allais mal… La meilleure des choses a été de m’écouter ce matin-là et de demander de l’aide…

Attention, ceci n’est pas un texte pour démoniser le stérilet à hormones ou les spécialistes qui m’ont proposé de l’utiliser, au contraire, c’est vrai que pour plusieurs de mes amies ça a été un grand soupir de soulagement dans leur vie et le sauveur de bien des problèmes. Je sais aussi que le taux d’hormones que le stérilet libère est très minime, mais pour certaines personnes comme moi c’est un pourcentage ajouté de trop. La simple raison pour laquelle j’ai écrit ce texte, c’est pour ajouter une histoire de plus de disponible pour les mamans couchées en boule dans le noir en pleurant et qui googlent les mots »stérilet », »dépression », »je ne me reconnais plus » ou »mal de vivre » et qui pensent qu’elles sont seules au monde. Parce que si je n’avais pas pu lire le témoignage des femmes qui ont cru qu’elles devenaient folles avant moi, je ne serais pas en train de vous écrire aujourd’hui et mes enfants n’auraient peut-être plus de maman à qui faire de câlin avant le dodo….

P.S Merci à mes amies d’avoir vu la détresse dans mes yeux, vous avez fait une énorme différence…

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Mes enfants ont des bas pas pareils pis on est heureux quand même !

6 mars 2017 by Genevieve Leave a Comment

 

Salut, j’ai le goût de commencer en affirmant haut et fort : Je suis une bonne mère et ce, même si mes enfants n’ont jamais des bas pareils, pis tu veux savoir la vérité ? Je m’en sacre-euh ! Mes enfants mangent trois fois par jour, ils sont heureux, ils ne manquent pas de rien, on se colle, on se fait des bisous et des câlins à la tonne MAIS je n’ai AUCUN talent pour le jumelage de bas ! Voilà, c’est dit, tu me juges ? Oups…

J’ai essayé un paquet de techniques, sérieux, j’ai pensé que j’y arriverais ! J’ai essayé de tout jeter les bas et d’en acheter d’une seule couleur par humain habitant dans ma maison, mais sérieux, avec le temps, on en reçoit en cadeaux à Noël, on en reperd, on a un crush pour une belle paire cute pas chère, puis une autre, puis une autre en se disant que cette fois-ci sera la bonne puis, deux semaines plus tard, ben ça revient. Il y a quelques semaines, j’ai profité d’un rabais en me disant que cette fois-ci serait la bonne, au moment où j’écris ces mots, j’ai une chaussette gauche avec des renards et la droite avec un style broderie ben ben cute et je me dis : Bon ben too bad !

En fait, j’ai ti-le-droit de ne pas aimer ça avoir juste des bas noirs et d’assumer d’avoir des bas pas pareils ? Pis c’est qui qui a décidé que mes pieds devaient être chaussés de la même façon ? C’est écrit où ça ? Est-ce que c’est vraiment nécessaire de me le renoter ? Est-ce que ça change vraiment l’existence des gens si mes enfants ont une chaussette orange et une verte ? Est-ce que c’est un manque de respect ? Est-ce qu’on peut s’entendre sur le fait que y’a des bombes qui sautent dans le monde et que ça mérite vraiment plus d’attention que mon manque de structure organisationnelle du lavage de bas.

Un jour, à force de nous le faire remarquer tout le temps par les gens qui nous entourent dans tous les partys de famille, dans toutes les rencontres, je me suis mise à me sentir moins bonne, comme si j’avais fait quelque chose de mal. Ça c’était dans le temps où je n’avais pas super confiance en mes compétences de mère, où je me sentais un peu imposteur et que j’avais le feeling que ce n’était jamais assez…

Un soir, j’ai demandé à mon fils dans un souper alors que pour la 283 fois on me renotait le fait que mon grand avait un bas rouge à pois vert et un rayé à lignes bleues: »Eille Lou, toi tu as des bas pas pareils hein ? Est-ce que tu es moins heureux comme ça ? » Il est parti à rire devant tout le monde en me regardant avec une face de : »Mais c’est quoi le rapport ? »… Eh bien voilà, il n’y a aucun rapport, aucun lien entre la qualité de notre bonheur et le nombre de jours par année où nous avons eu des bas pareils… Sache que si tu as ce don, je suis vraiment ultra-heureuse pour toi, j’ai essayé tellement, mais j’ai choisi de mettre mon énergie ailleurs dans des affaires que j’aimais plus. Je n’ai pas ce talent, pis continuer ce serait de l’acharnement, j’ai jeté les armes, j’ai rangé le panier des bas-pas-pareils, anyway, y’était toujours plus plein que les tiroirs de mes p’tits alors qu’il cachait à l’intérieur un tas de possibilités créatives infinies !

Maintenant, je m’en contre-fiche comme l’an quarante, mes enfants sont heureux et ne se regardent pas les pieds pour calculer leur indice de bonheur et moi de mon côté je ne regarde plus les leurs pour évaluer mes capacités à être une bonne ou une mauvaise maman. That’s it. Je préfère grandement regarder les yeux de mes enfants que de sticker sur leurs pieds, beaucoup plus beau, beaucoup plus doux, beaucoup plus de souvenirs, beaucoup plus de plaisir, beaucoup plus d’étoiles qui brillent …

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Pourquoi j’ai tellement aimé les trolls autant que mes enfants !

6 mars 2017 by Genevieve Leave a Comment

Là c’est rare que je fais un review de film pour enfant mais je pense que je suis un peu viré sur le top ! Il y a le film des Trolls qui est sorti il y a quelques moi au cinéma. Papa était allé le voir avec les petits pendant que je donnais une conférence pis pour vrai, je me disais qu’un film sous la thématique des Trolls ça devait être bien ordinaire… J’avais trippé là-dessus quand j’étais jeune, j’avais des colliers, des bonhommes, le jeu mais j’étais pas en feu de voir qu’ils ressortaient ces petits personnages des boules-à-mites pour la génération de mes petits.

À leur retour ils étaient tous les trois très emballés par leur sortie ! Oui, oui, même papa. La semaine dernière ils m’ont emmené le voir dans une salle communautaire où il y avait une projection gratuite et vraiment j’ai compris le coup de foudre qu’ils avaient eut.

 

Tout d’abord la trame sonore est vraiment emballante, dirigée par Justin Timberlake et en français, les paroles ont été adaptées pour que l’histoire soit cohérente avec les paroles. La chanson sert de soutien et non juste de trame. Visuellement aussi c’est vraiment beau de voir les couleurs, le rythme des images, le détail des décors, on comprend rapidement l’univers dans lequel on veut nous embarquer.

Les Trolls sont de petits personnages qui vivent de câlins, de chansons et de danse… Un monde parfait quoi ! Ils sont le bonheur incarné, leur monde est coloré, magique et tout est fait uniquement dans le plaisir. De l’autre côté il y a les Berguns, eux vivent dans un univers triste où tout le monde est malheureux et depuis toujours les gens veulent leur faire à croire que la seule façon d’être heureux c’est de manger un Troll. Jusqu’au jour où 20 ans  après leur fugue, un Bergun débarque dans une fête grandiose et quitte avec plusieurs amies de la Princesse Poppy. Pour elle, pas question d’abandonner ces amies, elle part à l’aventure pour les retrouver !

Il y a un message vraiment extraordinaire de véhiculé dans se film et qui est passé en douce dans le coeur des petits et des grands. Poppy va devoir convaincre les Berguns que le bonheur se cache déjà en eux et qu’ils sont capable d’être heureux…. Comme parent c’est une façon extraordinaire d’extraire du film cette notion de bonheur dans un paquet de sphères de la vie de nos enfants. Ça m’a un peu saisi comme maman et j’ai décidé d’en faire bon usage. Je pense que ça m’a fait pensé à beaucoup de gens autour de moi qui attendent le bonheur comme si c’était quelque chose de palpable, comme s’il fallait vivre telle chose pour l’atteindre au  lieu d’apprécier ce que nous avons.

Mes enfants sont tombés amoureux de Poppy, Branch, Dj Suki, Cooper et toute la bande des Trolls et l’adorent depuis. Ici nous n’avons plus la télévision depuis l’été dernier mais on se permet des petits films la fin de semaine et ce week-end ici c’était celui-ci qui roulait en masse. Ils ont maintenant la trame sonore dans laquelle se retrouve Can’t stop de feeling, crée pour ce film précisément ainsi que des classique comme True Colors, The sound of silence de Paul Simon… J’ai dansé tout le long sous le regard de honte de mes enfants !

Dans ce film, les apparences sont trompeuses, on y voit des pètes de confettis et moins quand il y a des pètes et des confettis, je suis toujours présente pour rire aux éclats et j’ai ris vraiment beaucoup ! Un peu à la Shrek style, faire rire le parent à travers des insides dans un film pour enfants.

Bref, nous avons vraiment aimé et je n’ai pas vraiment de commentaire négatif. Je trouve qu’il se fait tellement de mauvaise télé et de mauvais films pour nos enfants que j’avais envie de souligner celui-ci. Je voudrais aussi souligner le fait que les Trolls portent toutes les couleurs, les garçons ont du rose, du mauve, du vert, du orangé et je dis : BON ENFIN, Y’ÉTAIT TEMPS. Pour ça j’ajoute un thumbs up !

Bref, si tu as aimé comme nous je t’ai préparé un petit tableau Pinterest pour donner des idées pour faire une fête, des jeux, des activités, des coloriages pour le samedi matin  ou des petites collation sous cette thématique très colorée ! C’est juste ici :

https://www.pinterest.com/larecreation_/des-idées-dactivités-thématique-les-trolls/

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Aimer être une maman, est-ce que ça se dit encore ?

24 février 2017 by Genevieve 14 Comments

Je sors mon clavier et l’angoisse me pogne… Je ne veux pas insulter personne, je ne veux pas faire de peine non plus, mais je réfléchis depuis plusieurs semaines sur l’angle vers lequel je veux aller avec ce texte. C’est drôle en 2017 écrire de façon positive sur les réseaux sociaux c’est rendu parfois plus difficile à gérer que l’inverse… Quand on parle de nos enfants positivement, on dirait qu’on se fait traiter de mère parfaite, on se fait accuser de vouloir mettre trop de rose dans la maternité…

Oui, je suis de celles qui aiment ventiler quand je suis à boute, je pense que c’est bon pour la santé quand je suis épuisée, que j’ai le goût de me rouler en boule pis que je pense que je n’aurais jamais dû être une mère…Ben oui, ça m’arrive, au même titre que des fois j’ai le goût de sacrer ma job là, de changer de job, d’étouffer mes parents dans ma tête parce qu’ils me gossent, de laisser tomber mon char au milieu du traffic, d’envoyer promener la caissière de l’épicerie qui me pousse une remarque random après une mauvaise journée, de me mettre à pleurer parce que j’ouvre un bill inattendu au mauvais moment… Tsé, il y a tellement de situations qui influencent l’humeur et quand on devient parent, j’avoue, c’est parfois souvent la goutte qui fait déborder le vase parce qu’on est plus fatiguée, plus amorphe, qu’on a moins de temps pour nous et qu’on se sent parfois un peu bousculée…

Dernièrement, à force de voir tellement d’articles, tellement de posts négatifs sur la vie de parents, je me suis demandée : est-ce que j’aime ça être une mère ? J’ai l’impression que la réponse ‘’Oui’’ n’est pas trendy, c’est pas tendance de vouloir être positive pis d’apprécier être une maman de nos jours. Ben je me commets ce matin, j’aime ça être une maman plus que tout au monde je pense. Vraiment, je l’écris sur la pointe des doigts, mais j’aime tellement ça être ‘’La maman de…’’. Pis la je dis pas qu’à tous les jours je cours avec une robe jaune canari en embrassant le front de mes enfants tout en chantant Ain’t no mouton high enough en brassant des crêpes… Des fois, je lâche des ‘’HEY C’TASSEZ’’ de la mort, des fois je vais dans ma chambre mordre dans un oreiller, des fois j’ai hâte au lundi matin pour que la semaine recommence mais je dois dire que mon verre je le vois à moitié plein le plus que je peux.

 

J’aime être une maman. C’est pour ça que lorsqu’ils partent, ils me manquent, c’est pour ça que quand ils s’endorment et que je vais redonner un bisou de plus mes yeux coulent tout seul. C’est pour cette raison aussi que si quelque chose arrivait à mes enfants, à ma famille je serais inconsolable et que quand je vois une maman qui perd ses enfants j’ai mal physiquement dans le ventre tellement je sais que sa peine doit être immense. J’aime être avec eux, les entendre rire, me dire que lorsqu’ils pleurent c’est parce que je peux les consoler où qu’ils sont en train d’apprendre une petite leçon de la vie. J’aime savoir que je suis un peu au coeur de leurs apprentissages, que je suis en train de participer à leur vie d’adulte à long terme sans qu’ils ne s’en rendent compte. J’aime quand ils jouent, quand ils inventent des histoires dans le bain, j’aime quand ils me demandent plus de bisous, j’aime quand ils me racontent leur journée. Je trouve que les fins de semaine sont trop courtes et j’aimerais ne pas avoir de responsabilités financières pour étirer les vacances de Noël tout le mois de décembre.

Parce que oui, c’était plus simple avant d’être maman, je gérais ma vie comme bon me semblait, on pouvait faire l’amour à l’heure qu’on voulait sans se dire qu’on se ferait réveiller le samedi matin à 5h30-6h, oui, je ne calculais pas mon temps pour me laver et je mangeais ce que je voulais quand je le voulais. Personne ne chialait sur mon souper, si j’avais le goût de manger du resto, ce n’était pas un événement planifié et je n’investissais pas tous mes sous pour habiller tout le monde et payer la garderie avant de m’acheter un chandail neuf. Au bout du compte, la vie va vite, c’est une locomotive difficile à arrêter et j’ai le goût de voir le verre à moitié plein le plus souvent que je peux. Le bonheur qu’ils m’apportent est plus grand que toutes les crises de bacon pour un verre bleu du monde entier.

À l’ère des réseaux sociaux, ce n’est peut-être pas super trendy de ne pas chialer, mais je vais m’asseoir et assumer ça comme une grande fille. Le jour où mes enfants quitteront la maison je me bercerai avec une tisane à tous les matins avec l’écho de leurs rires dans l’espoir qu’ils viendront me visiter avec mes petits-enfants pour combler le bruit des pièces vides qui occupaient tellement trop de jouets pour la ligue. Ce jour-là, quand ils repartiront, je me dirai que la vie va trop vite et que j’ai bien fait d’apprécier leur présence dans ma vie à tous les jours. D’ici là, je vais m’occuper de starter la quarante deuxième brassée de lavage et laver le plat moisi que j’ai trouvé dans le fond du sac à dos du grand qui sent le yâbe comme ça ne se peut pas pendant que je vais me faire crier des ‘’MAMAMANNNN il m’a volééééé mon jouetttttt’’ et des ‘’ BEN LÀ CE N’EST PAS MOI, C’EST LUIIIIIIIII QUI PARTAGEEEE PASSSSS’’…

Parce que tsé, c’tun peu pareil partout ;), c’est souvent juste de la façon que tu décides de regarder si c’est assez pour tout gâcher… Moi je vais mettre mon cerveau à off et starter »Les soeurs Boulay », prendre une grande respiration et me dire qu’il y a ben ben pire… Ce n’est pas trendy, mais je n’ai jamais été ben ben trendy anyway… Je vais vivre avez ça 😉

 

Filed Under: À fleur de peau, Tatouée Maman

Chère maman, t’es belle quand tu tiens ton boute !

16 février 2017 by Genevieve 3 Comments

Quand je te vois, chère maman au magasin, au restaurant, dans l’entrée de la garderie et que tu tiens ton boute, Jésus de Plâtre que je suis fière de toi ! Des fois, c’est dur être parent, on va se le dire et ce, tout en se faisant des câlins virtuels… Aujourd’hui, t’étais à deux rangées de moi dans un magasin, tu as donné une consigne méga calmement à ton enfant en lui disant que la prochaine fois qu’elle répétait son geste elle devrait s’asseoir dans le panier… … Et là, bam ton enfant a décidé de te tester et toi tu as décidé de tenir ta parole pour lui envoyer un message clair, que la consigne n’était pas que du vent…

L’enfant s’est mis à crier fort, à donner des coups dans le panier pis toi, tu as tenu tête même avec tout le monde qui te regardait, même si on l’entendait jusqu’au bout du magasin, même si tu devais en avoir tellement plein ton casque de ta journée… J’avais le goût d’aller te voir, te prendre la main en te disant : Good job… Tu as bien fait !

Pis là ben, la valse des yeux à l’envers des bonnes femmes a starté ! La mélodie des »Non mais ça s’peux-tu ! », juste en même temps que celle des grands soupirs et des regards complices entre les employés et les clientes qui se disaient que tu pouvais bien la remettre par terre pour leur sacrer patience ! Mais tsé, fais-toi z’en pas, c’est les mêmes qui chialent quand on cède aux demandes de nos p’tits en nous disant qu’on va les gâter et qui se permettent d’avoir toujours leur mot à dire sur notre façon d’éduquer nos enfants parce QU’EUX AUTRES, elles ont bien réussi!

C’est un peu comme quand dans un party on dit non pour une gâterie de plus qui était par-dessus la gâterie de plus, il y a toujours une personne pour chialer contre le fait qu’on a dit non pis que ce serait dont ben pas grave qu’on en donne une autre et toujours une autre pour te dire que ça n’a pas d’allure que tu donnes des cochonneries à ton enfant. Sans oublier celle qui finit par la donner en cachette pour combler les pleurs du p’tit trop claqué pis qui sait même plus pourquoi il pleure…

Moi, quand tu tiens ton bout, je te trouve belle, je te trouve bonne parce que je sais à quel point c’est dur, je sais que des fois on a juste le goût de partir pis de se rouler en boule dans un coin… C’est ta job d’appliquer la conséquence en lien avec ta consigne, fais juste fermer tes yeux et te rappeler que tu fais ta job de mère et que c’est pour le bien de ton enfant que tu le fais… Les gens ne savent pas que c’est peut-être la dixième fois cette semaine que ça arrive parce que c’est des crises qui arrivent souvent par batches et c’est là le meilleur pour être constante et cohérente. C’est pas une affaire de power-trip, c’est une affaire de comprendre les limites et le »Quand c’t’assez, c’t’assez » pour respecter tes valeurs et ce que tu prônes comme parent !

Les gens chialent contre les enfants rois, toi tu as décidé que cette consigne-là tu y tenais, ne regarde pas les autres, lève le menton, soit fière de toi et dis toi que si ces gens ne tolèrent plus une mère qui apprend à un enfant à mettre ses limites ils peuvent bien se fouler les yeux en les roulant vers le haut, retourner chez eux et chialer sur les réseaux sociaux, toi, au bout du compte tu auras appris à la personne que tu aimes le plus au monde ce que le mot limite veut dire et ça, ben c’est un cadeau incroyable que tu viens de lui faire…

Oh pis, si tu décides de céder, t’es belle aussi parce que des fois quand on n’en peut plus, on n’en peut plus et c’est tellement humain aussi…

 

Peace out, nous sommes toutes passées par-là, et on y passe encore parfois !

Filed Under: À fleur de peau

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