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La Récréation

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À fleur de peau

Laisser des vêtements aux lutins la veille de Noël pour emballer les cadeaux sous le sapin #zerodechet

14 novembre 2018 by Genevieve Leave a Comment

Depuis que Louka est petit, la tradition est toujours la même… J’ai arrêté de vraiment croire au Père-Noël quand j’ai retrouvé dans le locker de ma mère le rouleau de papier d’emballage de nos cadeaux de Noël. J’ai essayé de me convaincre que je n’avais rien vu, mais mon coeur d’enfant le savait. Je m’en souviens encore comme si c’était hier… Puis, plusieurs années plus tard, je suis devenue la magicienne de Noël, celle qui installe la magie dans le coeur de la maisonnée. Pas que je veuille dénigrer chéri, mais il n’est pas ce qu’il y a de plus magique su’a terre…

Comme c’est le cas pour la plupart des mamans, quand mon plus vieux était petit, il faisait la plupart des courses avec moi, je le trainais partout. Puis, sans y penser, j’ai acheté mes rouleaux de papier avec lui. Je capotais sur le motif et j’étais certaine que je n’en retrouverais pas un aussi beau. En arrivant à la maison, j’ai réalisé la gaffe. Pas de problème j’allais vite la réparer ! Une nouvelle tradition était née !

 

Le soir de Noël alors que nous allions faire la table des biscuits pour le Père-No, j’explique à mon petit Louka de 3 qui a les deux pieds dans la magie qu’il faut mettre le papier de Noël, les ciseaux et les rubans sur la table pour que les lutins puissent emballer les cadeaux de l’atelier. Depuis, c’est devenu une tradition…

L’an dernier, j’ai écrit cette petite tradition en statut Facebook et plusieurs personnes me notaient que Noël, c’est beaucoup de gaspillage… Mes bébés sont aux couches lavables, moi à la diva cup et aux protèges-dessous lavables, je n’ai pas de papier d’alu, nous sommes zéro-déchet dans nos lunchs, nous utilisons à 75% du temps des mouchoirs en tissus, j’utilise à 80% des supports à linge, nous compostons, je n’ai aucune lingette jetable à la maison, j’utilise 2 rouleaux d’essuie-tout par année et c’est pour laver mes fenêtre parce que je suis incapable de le faire autrement sans que ça bariole, mais je n’avais jamais réfléchi à réduire mon empreinte écologique sous le sapin. Sur le coup, je me suis dit comme beaucoup de gens : ‘’Ben là, y’a des limites’’. Puis, j’ai réfléchi et je me suis rendu compte que d’adapter notre tradition serait assez simple au fond… 

J’ai dit aux enfants que j’avais vu dans mes groupes de mamans sur internet, des familles qui, au lieu de mettre du papier le 24 décembre, mettaient des vêtements… Que ça faisait moins de
gaspillage et que c’était mieux pour l’environnement. Nos enfants sont vraiment conscientisés face aux déchets, alors on s’est mis à calculer combien de papier juste sur notre rue ça pourrait faire de papier sauvé si tout le monde mettait une pile de vêtements pour emballer les cadeaux. Ils ont tout de suite dit que c’était une bonne idée ! 

Le soir du réveillons, nous avons donc été dans ma chambre chercher des vêtements, les enfants ont fait la suggestion des taies d’oreiller, nous avons écrit une lettre au Père-Noël pour lui expliquer ce qu’un tas de vêtements faisait sur sa table, puis nous avons déposé ses carrés au dattes (nous lui mettons toujours un restant de dessert, ça lui fait changement des biscuits), son verre de lait de soya, les carottes pour nourrir les rennes et bien sur, nos lutins qui repartent avec lui dans la nuit du 24 au 25…

 

La seule chose que j’avais oubliée, c’est comment les identifier. Cette année, avant Noël, je vais organiser une soirée de bricolage d’étiquettes avec eux que nous laisserons sur la table… Comme l’an dernier les grands avaient les mêmes cadeaux, je les avais regroupés dans le même chandail et ceux de Léon étaient à part parce que c’était clair qu’un jeu de balles sensorielles, c’était pour bébé. Les enfants recevaient 4 cadeaux pareils l’an dernier. Certains parents me disaient que chez-eux, le Père-Noël n’apporte qu’un cadeau pour ne pas faire de peine aux enfants qui en reçoivent moins, mais je connais bien mes enfants et ils ne sont pas du genre à flasher leurs cadeaux… Pour le moment, c’est le Père-Noël qui les apporte, on verra pour le futur… Dans chaque maison nos traditions :). 

J’ai tellement aimé la formule ! Pas besoin de courir pour emballer les cadeaux avant et la vérité, c’est que souvent j’emballais les cadeaux la nuit du 24 de peur que les enfants retrouvent les cadeaux… Sachez qu’emballer dans les vêtements que nous avions choisi prenait deux secondes et faisait beaucoup moins de bruit… Le matin du 25 décembre leur bonheur n’était pas moins grand de déballer des cadeaux dans du tissu plutôt que dans du papier. Au contraire, c’était excitant pour eux de déballer un cadeau à tour de rôle sans savoir pour qui ils le déballaient. C’était tellement magique… 

Nous n’avons pas sauvé des vies, mais je crois que nous avons inculqué une nouvelle façon de faire à nos enfants et peut-être qu’ils poursuivront la tradition sur des dizaines d’années et là, si nous le calculons, nous aurons fait une minuscule différence, mais qui pour moi sera empreinte de nos valeurs familiales… 

P.S Il existe plusieurs façon d’emballer les cadeaux avec style (furoshiki) avec des tissus je vous ai fait un tableau sur Pinterest pour vous le montrer : https://www.pinterest.fr/larecreation_/emballage-zéro-déchet/ 

 

Filed Under: À fleur de peau, Sorties et activités

Quand le défi sans écrans devient un défi pour la maman…

8 novembre 2018 by Genevieve Leave a Comment

C’est fou à quel point la gestion des écrans est différente d’une famille à une autre… Quand j’ai eu 25 ans,

mes parents faisaient le line up chez Apple pour les premiers iPads, c’était pour me l’offrir pour célébrer mon quart de siècle. Mon grand avait 3 ans et ça me fascinait à quel point il avait de la facilité à naviguer sur sa tablette… Puis une journée, alors que je lui ai dit que c’était assez l’iPad, mon petit Louka 3 ans, que vous connaissez maintenant comme un pré-ados vraiment smooth et doux a lancé avec une grosse colère l’iPad par terre. Bam ! D’un coup…

Je n’en ai jamais beaucoup parlé mais son émotion est venue soulever une tristesse immense en moi….J’ai un petit frère qui a souffert de cyberdépendance une bonne partie de son adolescence et du début de sa vie adulte… En fait, c’était là quand il était petit, mais on ne savait pas que ça pouvait devenir un boulet dans sa vie aussi grand en vieillissant… On parlait pas de t’ça dans les années 1990. J’ai donc à partir de ce jour-là rangé la tablette, ça fait 7 ou 8 ans de cela… Tout le monde est en vie et mes enfants ne sont pas moins intelligents que ceux qui ont des jeux vidéos… En fait, ils jouent encore à l’ordinateur, à deux consoles de jeux, aux tablettes mais chez les grands-parents et chez les amis… À la maison, le minimum de temps qu’on ne passe pas à l’école on le passe à créer, lire, écrire dessiner et le samedi soir parfois on se park devant un film… Les enfants ne manquent de rien je vous assure, au contraire….

Quand ma t’chum Dominique Des Belles Combines m’a parlé du 5 à 8 sans écran qu’elle organisait cet automne, j’avais l’impression qu’elle me parlait à moi… Une bonne partie de mon travail se fait sur un écran, mais aussi une bonne partie de ma vie sociale… Le bouton ‘’Lu’’ et le bouton vert ‘’en ligne’’ sont devenus mes deux pires ennemis… J’ai la chance d’avoir deux amies extraordinaires à qui je parle 100 fois par jour (au moment où je vous parle, je vois le nom d’Audrée allumé en background)… Elles habitent loin, mais ça été mes trouvailles d’internet de ma vie de maman… Pendant que nos bébés faisaient dodos, on s’écrivait Catherine et moi à tous les jours puis on est devenues 3 bonnes amies… Le problème c’est qu’en mettant dans nos téléphones nos amies, nos textos, le travail, des clients ou des collègues qui deviennent amies sur Facebook, les notifications Instagram, ça fait que c’est difficile de juste écrire à une amie entre le brassage des patates pillées et la vaisselle… Parce que quand une collègue voit sur Instagram que je suis avec Léon parce que j’adore filmer elle m’écrit : ‘’J’ai vu que tu étais sur Instagram, pourquoi tu ne me réponds pas ?’’… C’est devenu un poids sur mon dos alors que pour moi les médias sociaux ça été tellement ce qui m’a sorti de mon isolement de jeune maman qui a perdu toutes ses amies d’un coup quand eux sortaient le vendredi soir pis que moi je faisais des purées… Messenger est pour moi ce que le téléphone avec un fil était à ma mère, mais en plus simple… L’afficheur est arrivé pour que tu puisses découvrir qui te téléphone et le noter pour le rappeler plus tard… C’est un peu la même affaire avec Messenger, ce n’est pas parce que je suis là que j’ai le temps nécessairement de répondre et oui c’est possible que j’oublie parce que je ne suis pas une machine !

Donc, le 5 à 7 sans écran, je l’avoue, il est pour moi parce qu’on a réussi à sortir les écrans il y a 2 ans pour les cocos 166 heures sur 168 par semaine, mais que mon téléphone est mon outils pour TOUTE… Je vais donc me mettre en mode avion de 17 à 20h SAUF pour mon appareil photo parce que LÀ J’AI MA LIMITE et que la caméra de mon cell est meilleure que celle sur mon vrai appareil photo… Sauf qu’avec le mode avion aucune chance de voir les 75-100 parfois 500 notifications et messages textes qui rentrent à cette période ou que je pogne l’envie de texter pendant le souper !

Oui je l’avoue, je suis rendue à vouloir limiter l’accès à mon cell pour être plus présente de corps et d’esprit… Pour des fois moins fuir le bruit ambiant et me pitcher dessus quand je suis plus claquée… … J’assume, j’assume vraiment…

Il n’est pas trop tard pour commencer : vient te joindre à nous, il reste encore quelques jours au défi et c’est peut-être une belle façon pour toi de commencer…. On va t’accompagner en gang ! Notre belle communauté est ici : https://www.facebook.com/events/1114685978681994/

 

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De chez-vous, vous pouvez réchauffer un enfant l’hiver, le saviez-vous ? 

8 novembre 2018 by Genevieve Leave a Comment

Je me souviens de mois de novembre où l’Halloween se terminait et je vivais de gros stress face à l’hiver qui s’en venait… Des périodes financières plus creuses, les pneus d’hiver à changer sur la voiture, les bottes d’hiver du p’tit de l’an dernier qui ne font plus… J’appelais ça le stress du prix du froid et de la neige… Au Québec, c’est fou pour ça, on range les vêtements d’été des p’tits qu’on vient d’acheter et qui font encore pour acheter des vêtements de la même grandeur mais pour l’hiver en croisant les doigts pour qu’ils refassent l’an prochain… C’est tellement beaucoup de sous la portion habillement avec 4 saisons au calendrier… 

Mon grand n’en a jamais souffert, il n’a jamais senti qu’il manquait de quoi que ce soit parce que j’avais la magie facile, mais je me souviens de mon stress à moi. De mon angoisse de maman d’avoir un peu peur qu’il neige avant la prochaine paye parce que l’automne venait de coûter cher pis la saison était arrivée plus vite que prévue… Je me souviens cet année-là, j’ai porté mon pantalon de neige ouvert sous mon manteau parce que j’avais mis mes sous sur mon kid comme ça arrive toujours finalement… Bon, je suis certaine que sur Facebook il y aura un champion ou deux qui ira écrire quelque chose qui ressemble à : «Y’aurait fallu que tu y penses avant d’avoir un p’tit»… Ma réponse serait que avec enfants ou pas, dans toutes les maisons, il y a des périodes financières plus difficiles et que de tomber dans la généralisation et la moralisation ce n’est surement pas ce qui va faire avancer le monde… 

Quaker nous a contacté dernièrement pour nous jaser de la campagne : #plaisirdetreauchaud… Les statistiques le disent : Un parent sur 5 a déjà eu de la difficulté à arriver dans son budget avec l’arrivée du froid … Parfois, c’est un domino d’événements malheureux qui se succèdent et qui mènent vers ces difficultés, d’autres fois, c’est dû à la perte d’un emploi, la voiture familiale qui brise au pire moment de l’année, la maladie… La vie ce n’est pas toujours facile et j’en sais quelque chose… Par le billet de cette campagne, j’ai découvert que Quaker est en étroite collaboration avec Repaires jeunesse du Canada pour offrir des manteaux neufs à des familles dans le besoin. Repaires jeunesse identifie des familles dans le besoin et je ne connaissais pas du tout ce partenariat, moi qui connais déjà beaucoup de ressources pour aider les familles. J’adore lorsque de grosses entreprises utilisent leurs moyens pour aider la collectivité. C’est tellement ce que je veux faire comme entrepre-coeur dans la vie… 

Je pense que toute cette période de ma vie ne s’est pas passée pour rien, j’ai appris ce qu’était la compassion… Je n’avais jamais ressenti c’était quoi de manquer de quelque chose. Mes parents m’ont toujours fait sentir qu’on n’avait jamais manqué de rien et quand j’en ai parlé à ma mère elle m’a dit qu’ils avaient eu des périodes très difficiles elle aussi quand on était petit… Nous étions 3 à grandir à vitesse grand V. Moi non plus je n’en ai jamais souffert, comme moi, elle avait été bonne comédienne pour ne pas me stresser. Les enfants ne devraient jamais ressentir le stress des parents ou avoir peur de manquer de quoi que ce soit même si parfois le besoin est si grand que c’est difficile de le cacher… 

Pour faire connaitre ce partenariat, Quaker désire que le plus de parents puissent découvrir cette ressource pour ainsi aider le plus de familles possibles dans le besoin. Plus on en parle et plus ça devient gros et beau ! Comment pouvez-vous aider ? Bébé-fafa, un peu comme le principe de  »bellcausepourlacause », à chaque partage de cet article autant sur Facebook, Twitter qu’Instagram, si vous identifiez #PlaisirDetreAuChaud et @QuakerCanada, Quaker donnera un bol de gruau chaud à chaque enfant dans le besoin dans les Repères Jeunesse du Canada à travers le pays… Vous savez comme moi que pour un organisme comme celui-ci, c’est un gros coup de main que de sauver des sous sur un repas, ces sous pourront servir à bien d’autres choses c’est certain et l’idée est de faire découvrir la belle cause d’aider les enfants… Parce que chaque enfant dans une cour d’école mérite vraiment d’être au chaud ,peu importe sa situation, ce n’est pas un luxe, c’est un besoin de base qui doit être comblé pour profiter de l’hiver sans geler… 

Pour en savoir plus sur la campagne : https://www.quakeroats.ca/fr/joyofwarmth

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Mon bébé s’est transformé en spaghetti… 

23 octobre 2018 by Genevieve 2 Comments

J’avais un bébé depuis quelques mois, depuis quelques jours mon bébé est devenu un Transformer qui se transforme en spaghetti cuit dans différents contextes…

  •  Pour enfiler son manteau chaud
  • Pour changer sa couche
  • Pour s’habiller le matin
  • POUR EMBARQUE DANS SON BANC D’AUTO
  • Lorsque je veux laver sa bouche
  • Quand je fais le souper et que je ne peux pas le prendre parce que je manipule de la grosse chaleur
  • Pour l’attacher dans sa poussette
  • Pour l’attacher dans sa brouette
  • Quand je le laisse marcher mais qu’un moment donner il faut retourner vers la maison… 
  • Quand je lui dis qu’on ne peut pas aller dehors tout de suite
  • Quand je lui dis qu’on ne peut pas aller au sous-sol tout de suite
  • Quand je fais pipi pis que ça ne me tente pas vraiment de pisser avec un toddler assis sur moi… May I faire caca alone please ? 
  • Quand je le dépose alors qu’il voulait que je le prenne…
  • Quand je le prends alors que je voulais le déposer…
  • Quand je le descends de la table de la cuisine parce que ce n’est pas une place pour chiller en toute sécurité man. 

Ce n’est rien de grave rassurez vous, c’est l’étape où les mots ne sont pas encore tous là, c’est l’étape où il voudrait tout me communiquer ses besoins, mais qu’il ne peut pas le faire avec les mots, avec des phrases cohérentes… Il lui manque l’argumentaire, il lui manque la force de la parole… 

 Imaginez si un adulte vous disait : 

  • Non, aujourd’hui tu embarques dans ton auto maintenant
  • Non, tu ne peux pas manger le bon biscuit juste là, tu dois manger le brocoli avant ! 
  • Je trouve que ta face est sale, je vais te laver ça moi ces mottons-là ! 
  • Tu veux vraiment aller dehors hein ? Tout le monde joue dehors ? Well, je dois faire la balayeuse, attends… 

C’est sûr qu’à chaque phrase vous voudriez argumenter pour gagner votre point… Imaginez si vous ne pouviez pas débattre convenablement, trouver un juste milieu, un terrain d’entente… 

Oui ça fait chier quand un toddler ne veut pas embarquer dans son banc à la fin de la journée quand vous en avez plein votre casque, que vous avez une liste grosse comme le monde… Que votre rêve du moment est juste de rentrer chez-vous et espérer le moment où vous aurez peut-être le temps de prendre votre bain…. Deux options s’offrent à vous : 

  1. Penser que vous êtes une marde, que votre enfant est un mutant et qu’il est le seul su’a terre à péter des coches de même, faire une crise de mère pu capable en mettant la faute sur l’univers pis faire une montée de lait pis perdre le peu d’énergie qui vous reste en buvant une bouteille de vin et vous lever le lendemain avec un méga mal de bloc qui vous fera encore moins endurer une crise de bébé en pleine mutation… 
  2. Dire les mots les plus simplement, faire des répétitions pour que votre enfant en apprenne plus ou qu’il puisse pointer les choses pour mieux se faire comprendre. Mettre l’accent sur les mots qui semblent les plus important pour lui apprendre à gérer sa colère. Oui des fois ça prend le ton de la maman de Caillou parce qu’un «Tu es fâché ? Je comprends mais monter sur la table ça peut faire bobo» vaut mieux qu’un «Crisse arrête de monter sur la table !». «Tu veux du lait ? Viens, on va aller en chercher dans le frigo»…. Prenez-lui la main, amenez-le, bientôt il prendra la vôtre pour vous amener devant son besoin… Vous ne me croyez pas ? C’est normal vous avez le nez trop collé sur l’arbre… J’étais pareil il y a quelques semaines, je le suis encore à tous les jours selon l’étape de la journée que je traverse. Vaut mieux respirer, vous dire que vous êtes normale, que c’est une étape, que ça passe et que les gens près de lui sont les plus importants pour lui montrer à gérer tout ça. Demandez-lui de le dire avec des mots, usez d’humour, jouez avec votre voix, changez-lui les idées comme quand vous voulez faire un achat impulsif qui n’a aucun rapport et qui est zéro rationnel mais que votre cerveau le veut tellement lui MAINTENANT BON ! … Certains adultes sont des toddlers qui ne vieillissent jamais dans le fond 😛 

 

Pis oui, tu as le droit de pleurer de fatigue des fois, c’est sain, c’est normal… Parce que c’est correct d’être claquée pis d’avoir l’énergie d’une mouette qui pogne dans un moteur d’avion… Mais ma belle cocotte, respire, rappelle-toi que tu es son premier dictionnaire, tu es ses bras, tu es sa voix, tu es souvent ses jambes, ses bras pour atteindre l’inaccessible… Ton kid est wise, il comprend plus de choses que tu peux imaginer, tu le vois mini mais dans sa tête il est probablement plus grand que tu peux imaginer… 

 

 

Filed Under: À fleur de peau, Tatouée Maman

Quand notre amour a pogné dans fan….

15 octobre 2018 by Genevieve 4 Comments

J’ai toujours dit que j’étais vraie, que j’étais authentique, j’ai toujours prôné la vraie affaire… On dit souvent que les médias sociaux ça reflète juste le beau, que c’est fait pour montrer le meilleur… Pas pour moi, c’est justement pour ça que j’ai parti le blogue parce que sache que quand je suis devenue mère en 2008, ce n’était pas Instagram le fléau, c’était Canal vie pis les annonces de produits ménagers qui faisaient chier avec le modèle parfait de la vie de famille… Ce n’est pas nouveau le sentiment de se sentir cheap, c’était là, c’était juste sous une autre forme… 

 

Dans les dernières semaines y’a venté fort chez-nous, fort à en écorner les bœufs… Des fois on sentait que la porte allait ouvrir, que le toit allait arracher, que même en se cachant dans la cave y’avait des chances qu’on ne s’en sorte pas… Ce n’est pas de la faute de personne, ce n’est pas à cause d’une chose en particulier, c’est à cause de toute en même temps… On a presque évacué avant que toute pète… 

 

Un nouveau bébé parfait à souhait, mais avec tout ce qui vient avec, des tâches familiales, le travail, les grands, la fatigue accumulée, l’impression de ne pas avoir d’air, les nuits plus courtes, la chaleur épouvantable de l’été qui faisait que j’endurais même plus le regard d’une plante… Ben non, on n’est pas parfait… Ben non, ce n’est pas toujours parfait… Puis, y’en a un de nous deux qui a lâché un ‘’J’en peux plus..’’… Pis c’est là qu’on s’est dit : FUCK ! Ça ne peut pas s’arrêter comme ça, on ne peut pas être rendu dans ce mur-là ?  Ça passé proche comme vous n’avez pas idée parce qu’on ne voyait plus clair…

 

Sauf que notre couple est là depuis 11 ans, ça fait 11 ans qu’on travaille sur nous, des montagnes nous en avons montées en titi… Nous n’en sommes pas à notre premier mur, c’est juste que la mémoire est une faculté qui oublie. On a été épuisés souvent et on avait déjà vécu ce sentiment, j’ai envie de te dire que le sentiment était à plus petite échelle, mais je me suis assise et j’ai fermé les yeux en me rappelant le feeling des autres murs, des autres montagnes… C’était pareil, mais à chaque fois on en ressortait plus amoureux que la fois d’avant… C’est juste que là je me suis demandé si j’avais la force de mettre mes bottines pour la montée, j’avais de la misère à me pencher pour les lacer… 

 

J’ai pris le temps de regarder mon alliance, celle qu’on s’est tatoué sur le doigt avant de nous marier il y a deux ans et je me suis rappelée qu’à aucune seconde au moment de mettre le coeur dans ma peau je me suis demandée : Est-ce que je pourrais le regretter un jour… À aucune seconde je n’ai pu penser que non… Ça faisait 8 ans que nous étions ensemble, j’ai ressenti la vague d’amour que j’avais pour mon mari. Je l’aime mon mari. Je pense qu’en ce moment c’est ça qui nous sauve, l’amour qu’on a un pour l’autre pis l’expérience de savoir à quel point les premières années d’un bébé c’est beau mais tellement émotif en même temps… C’est qu’on est habitué de voir des montagnes parce que ça fait partie de la vie à deux… On s’est assis, on a lacé les bottines de l’autre en se regardant dans les yeux pis on a décidé d’escalader un pas à la fois…

 

 

Dans les jours qui ont suivis, je me suis rendue compte grâce à mon onglet ‘’souvenirs’’ de Facebook qu’à chaque automne où mes enfants ont environ 15 mois, je mets toujours mon stock de bébé à vendre… C’est toujours là que ça chie avec mon chum parce que la première année et les réveils ne me brûlent pas tant que ça mais la période où bébé ne parle pas encore, mais veut tout dire en pleurant et en râlant c’est plus demandant. Mais en même temps je tripe sur cet âge-là parce que c’est la période ou toute débloque, mais disons-le, chéri lui a un peu moins la patience de dealer avec ça… Il a 1 million de qualité mais cette phase pour lui c’est plus tough, on dit que c’est dans sa zone rouge… Je ne dis rien dans son dos, là, il l’assume et c’est important d’assumer ce qu’on trouve plus difficile. La roue commence là, il devient frustré, je deviens frustrée parce que lui est frustré. De la grosse marde, mais zéro la faute de bébé, il est en train d’apprendre la vie, on ne va pas lui en vouloir… C’est juste que sur notre couple : Man, c’est tough… 

 

Ajoutons les tâches qui deviennent plus difficiles, dès que bébé me voit il pleure, il a commencé la garderie alors une fois à la maison mes bras sont sa place préférée, si je suis dans son champ de vision mais non disponible il s’accroche après moi comme une groupie en 1994 dans le parking de Musique Plus avec les Backstreet boys… Les tâches sont donc éternisées, c’est enrageant, mais je prends le temps de respirer et je demande de l’aide… Je suis plus efficace dans les heures de pointes, lui moins, j’apprends à dealer avec ça, lui aussi… 

 

Je pense que c’est important de dire à l’autre : Eille ça c’est too much pour moi… On l’avait fait à nos autres enfants, mais je pense qu’on a cru qu’après 11 ans de vie commune on n’avait plus autant besoin de communiquer. Les amis-parents, il ne faut jamais arrêter de communiquer, JAMAIS ! En août je pense que notre amour a pogné dans fan comme rarement mais je pense qu’individuellement on avait pogné dans l’hélice pis qu’on devait faire attention à nous pour se tenir les mains face au vent… Je nous sens plus solides, plus groundés, plus à l’écoute… On était rendu qu’on disait toujours ‘’je t’ai mal compris’’, comme si on s’écoutait plus… Là on dirait que l’oreille se place plus, que les mots sortent mieux, que les câlins sont plus vrais, que le réconfort est plus grand, que le creux de son cou le soir est plus doux, qu’on n’est pas toujours en train de se justifier de s’être mal compris ou mal exprimé, on ‘’Pay attention’’ à l’autre…  

 

On sait aussi qu’on n’est pas à l’abris de repogner dans la fan, on sait qu’on n’est pas infaillible, même si on s’aime gros comme le monde, que je braille juste à m’imaginer loin de lui, ce n’est pas incassable, notre couple c’est du béton qui se crystalise parfois et le crystal vaut mieux en prendre soi, c’est précieux et si fragile à la fois… SI ça relire mal on va faire comme on a toujours fait, un va reculer de l’arbre d’une dizaine de pieds, s’asseoir pis voir ce qui faut faire pour apprécier et renforcer ce que nous avons construit depuis tout ce temps, ça arrive, c’est normal, un couple dans une famille ça évolue tellement à vitesse grand Vent… Faut juste tempérer tout ça, écouter son coeur battre parce que chez nous, de l’amour y’en a encore, on le sait, on ne l’entendait juste plus le Je t’aime, il sonnait comme quand tu répètes Piano-panier pis qu’après 15 fois les deux mots veulent plus rien dire… 

 

Alors que chaque Je t’aime, Merci, T’es belle, T’es beau devrait être entendu et dit comme la plus grande déclaration d’amour… Pas comme : Peux-tu aller chercher du lait en revenant de travailler… C’est là que l’amour pogne dans fan, c’est quand le vent est trop fort pis qu’il coupe le son de toute… On reprend notre souffle, on remonte, c’est doux mais je refuse que ça reste passager comme douceur, on va être plus attentif aux signes, plus attentif à tout…

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